Comme un parfum d'enfance et de liberté, d'innocence teintée de causticité émane des poèmes et des tonalités de ce Jour où le bourdon. Souvent volage, papillonnante, mutine et espiègle, l'écriture de Bernard Duhaut louvoie, danse presque, rompt avec le sérieux, restitue toute la fraîcheur des esprits impertinents et se joue des mots pour tisser une oeuvre qui, si elle accorde une grande place au plaisir, laisse encore apercevoir, au loin, quelques nuages.
Recueil au goût acidulé et piquant, Le Jour où le bourdon. possède cette candeur désarmante, et ce doux et chaud souffl e de folie qui en font une lecture vivifi ante, exaltante, galvanisante, aussi étonnante que réjouissante. Une oeuvre qui n'ignore pas le mal et les souffrances, mais qui choisit, envers et contre tout, de pencher résolument du côté de la vie, de l'espoir, de l'optimisme.
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