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Nicolas Edme Restif, dit Restif de La Bretonne, était destiné à l'Église. Mais, coureur de jupons, il renonça à la prêtrise et devint apprenti typographe puis compagnon-imprimeur. Grâce à ce métier, il rencontra des auteurs tels que Beaumarchais ou Cazotte et se mit lui-même à écrire en 1761. Sa vie personnelle fut compliquée. Bien que fils de riches paysans, il manqua sans cesse d'argent et sembla arrondir ses fins de mois comme indicateur de police. Écrivain prolixe s'essayant à plusieurs genres, il mourut cependant dans la misère.
Il détestait Sade, qui le lui rendait bien, et se définissait comme l'anti-Sade.
D'ailleurs, dans ce recueil de deux nouvelles, les femmes sont les vraies héroïnes et non de simples souffre-douleur. Le premier récit est l'occasion pour Restif de La Bretonne d'aborder un thème qui lui est cher, le fétichisme du pied. Le second met en scène deux amants obligés de feinter pour contourner les réticences du père de la jeune fille et parvenir à leurs fins.
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