(Texte provisoire) Située sur un promontoire naturel, Poitiers surprend par la densité et la qualité de son patrimoine. Le site, sans doute occupé dès le Néolithique, devient la capitale des Pictons, mais c'est avec les Romains que la ville se dote d'un réseau régulier de rues et d'importants monuments publics, aujourd'hui disparus.
Les premiers édifices chrétiens, comme le baptistère Saint-Jean (ive siècle), apparaissent dès le Haut Moyen Âge et l'épiscopat de saint Hilaire. Après l'an mil les chantiers se multiplient : Saint-Hilaire, Sainte-Radegonde, Notre-Dame-la-Grande, une nouvelle cathédrale. Avec la salle d'apparat du palais des Comtes (actuel palais de justice) et la nouvelle enceinte, ils témoignent de l'importance de la cité à l'époque des comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine.
À l'époque moderne, de beaux hôtels particuliers sont érigés le long des rues étroites ; l'architecture et le décor s'ouvrent aux modes de la Renaissance. Mais c'est essentiellement l'implantation des ordres religieux qui provoque, au xviie siècle, la plus importante et durable empreinte dans le paysage urbain.
Au siècle suivant, la ville entreprend de grands travaux d'urbanisme : l'enceinte est détruite, boulevards, promenades et parcs sont aménagés. Au xixe siècle d'importants bâtiments publics sont édifiés : l'hôtel de ville, la préfecture, la gare.
Au début du xxe siècle, les faubourgs se développent au-delà du site ancien, jusqu'à atteindre progressivement, après la Seconde Guerre mondiale, les plateaux avoisinants.
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