"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La journée du commissaire Paul Starski commence assez mal : une prise d'otages l'attend dans un appartement parisien. Arrivé sur place avec sa coéquipière, la glaciale et pragmatique Yvonne Chen, il découvre les corps d'un flic à la dérive et d'un homme d'affaires sud-africain. Tous les indices accusent Chloé de Talense, une brillante biologiste. Et amour de jeunesse de Starski, qui prend l'enquête à bras le corps - et certainement trop à coeur -, tandis que les meurtres se multiplient. Car l'étau se resserre autour de Chloé. Elle semble être le gibier d'une chasse à courre sanglante lancée à travers la capitale.Un polar habilement ficelé, qui nous replonge dans les années sombres de l'Afrique du Sud et nous tient en haleine jusqu'au bout. Alexandra Schwartzbrod, Libération.Effets de style, gags, rire, action, politique et Histoire : ce roman policier est une réussite carabinée. Hubert Artus, Le Parisien week-end.
Premier opus de la trilogie les furies de Nicolas Lebel, on découvre le duo Paul Starski et Yvonne Chen, des personnalités en oppositions, pour une mystérieuse investigation, Crime, Violence, Vengeance, Amour, Accusation.
Le commissaire Starski doit prouver son innocence, de la tension et du suspense, d'excellente joutes verbales, une ambiance sombre, une intrigue tortueuse, un jeu de piste avec de nombreux faux semblants. Une intrigue complexe, glaçant, la plume est fluide et intense, des manipulations, la traque frôle le fantastique, un duo attachants par cette oppositions de caractères, on embarque sans regret et on se régale.
"Si tu ne nous dit pas ce qu'on veut savoir, tu vas comprendre pourquoi "violences policières", c'est toujours au pluriel"
"Douze ans ! Etait-ce seulement possible de rester douze années consécutives avec la même personne, à partager le même quotidien, les mêmes mètres carrés, la même histoire ressassée, le même ennui ? Les petits bobos, les vieux démons, les gros défauts qui surgissent dès que le vernis du neuf a craqué ?"
J'attendais avec impatience la sortie du dernier roman , de Nicolas Lebel, une attente bien méritée, nullement déçue.
Nous faisons la connaissance du commissaire Starski, avec un i et non en y, un petit point d'humour dans son histoire.
Yvonne Chen, personnage sans empathie, mais son métier lui tient à coeur, elle travaille en profondeur ses enquêtes, un personnage franc, direct, aucun obstacle lui résiste.
Deux personnages opposés, un commissaire brisé par les aléas de la vie, une partenaire libre de mener sa vie sans contraintes.
Deux personnages complémentaires .
.L'ancienne petite ami du commissaire Starski, refait son apparition dans cette nouvelle enquête.
Nicolas nous happe dés le début dans son histoire.
Histoire de vengeance.
Histoire de corruption .
Histoire de manipulation.
Une histoire sans temps mort, nous allons de rebondissements en rebondissements.
Une atmosphère oppressante, suffocante, intrigante.
Une histoire qui se déroule sous forme de chasse à courre.
Des descriptions existentielles, pour comprendre la profondeur du récit.
.Le travail psychologique des personnages est remarquable.
Nicolas Lebel joue avec nos nerfs, ils nous envoie sur plusieurs pistes, nous avons du mal à comprendre le pourquoi du comment, qui orchestre ces meurtres cette intrigue.
Un suspens intenable.
Une thématique originale et bien ficelée.
Une écriture fluide.
Une lecture addictive, captivante, visuelle.
Une histoire qui nous tient en haleine , avec un final bluffant.
Un livre impossible à lâcher.
Un livre qui se lit d'une traite.
Une histoire de manipulations, corruptions, de haine, de vengeance , les points essentiels de cette enquête.
Ce roman est une véritable réussite.
Un ancien policier marseillais en congés maladie pour surmenage et un homme d’affaires d’origine sud africaine sont retrouvés morts ensemble dans un appartement parisien, tués par balle. Premier problème pour le commissaire Paul Starski (avec un « i ») et sa coéquipière Yvonne Chen : les victimes étaient de parfaits inconnus l’un pour l’autre qui n’évoluaient pas du tout dans le même milieu. Deuxième problème, il est impossible de déterminer clairement le nombre de tueur et même l’heure du décès, cette scène de crime est une sorte de casse-tête chinois. Troisième problème, et de loin le plus problématique pour Paul Starski, très vite les pistes mènent vers son ancien amour de jeunesse, Chloé de Talence, et ses sentiments pour elle reviennent immédiatement. Cette coïncidence est troublante : retrouver son grand amour au détour d’une enquête criminelle. Sauf que les vraies coïncidences, c’est très rare, et les machinations criminelles, nettement moins.
J’avais quelques petites appréhensions avant d’entamer avec Nicolas Lebel une nouvelle série, et donc de quitter l’équipe de Mehrlicht. Allais-je retrouver avec cette nouvelle série des « Furies » le même plaisir, le même humour, la même érudition dans le contexte des enquêtes ? Et bien, « Le Gibier » est un coup de cœur… Alors point de vue humour, on n’est pas dans le même registre, il y en a nettement moins, mais il faut dire que Paul Starski et Yvonne Chen sont des personnages très différents. Ils fonctionnent en binôme, le premier est en plein marasme (il va divorcer et son chien vient de mourir) et n’a plus que son travail dans la vie, la seconde est un poil psychorigide, solitaire et a un peu la psychologie d’un bulldozer ! Ils se retrouvent au milieu d’une enquête passionnante, très complexe et pourtant qui reste toujours parfaitement claire pour le lecteur. Jusqu’à 5 chapitres de la fin, l’intrigue aura mené en bateau à la fois les enquêteurs et le lecteur, avant que Nicolas Lebel nous retourne le cerveau et rebatte les cartes pour nous dévoiler une réalité étonnante, et pleine de promesses pour des romans ultérieurs. Il y a beaucoup de choses que j’aime dans ce livre, sa construction maline qui ne dévoile que tardivement son jeu, son ultime fin pleine d’une ironie cruelle, les frontières du Bien et du Mal qui deviennent de plus en plus floues au fil des chapitres. En effet, les victimes dévoilent de plus en plus de noirceur au fil des pages. Paul Starski lui-même (pourtant policer très rigoureux) commence à vriller et cherche à soustraire sa Chloé aux preuves qui s’accumulent, en dépit de l’enquête, de la déontologie et du bon sens. Et si les motivations des tueurs étaient louables ? Et si les pauvres victimes étaient justement punies ? On s’interroge de plus en plus, jusqu’à ce dénouement « coup de théâtre », cynique et tragique. Je ne sais pas si tout est parfaitement crédible, je l’avoue, car les « Furies » sont quand même sacrement machiavéliques ! Mais peu importe au fond qu’on croit à tout ou pas, on met le pied dans un engrenage tellement bien huilé qu’on se laisse embarquer. Et puis il y a à la fin du roman un rebondissement audacieux, inattendu et tragique. C’est assez rare dans les romans policiers que l’auteur s’autorise ce genre de chose, la dernière fois que j’ai lu ce genre de rebondissement choquant c’était chez Maxime Chattam. Décidément, ce roman noir m’aura surpris jusqu’au bout, d’ailleurs je l’ai lu avec une rapidité inhabituelle tellement il est difficile à lâcher ! A ce jour, « Le Gibier » est le premier roman d’une série de trois surnommées « Les Furies » et franchement, ça donne « furieusement » envie de continuer.
Une nouvelle enquête mais cette fois-ci sans le capitaine Merlicht et ses acolytes. Ce sont le commissaire Starski (avec le i à la place du y) et sa coéquipière Yvonne Chen qui sont à la manoeuvre.
Il y a pas mal de cadavres, beaucoup de manipulations, des secrets à foisons et il ne faut pas se laisser berner par les apparences.
Même si les dialogues sont moins caustiques que dans ses précédents polars, on reconnait la patte de Nicolas Lebel ; c'est efficace, l'intrigue est rondement menée et le suspense est au rendez-vous.
Un bon moment de lecture.
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