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Il y a d'abord Marc, membre énergique de la bande et fan de culture nipponne, qui dessine les aventures d'un héros japonais qui affronte au fil des albums ce "chien de Matsumoto". Il y a ensuite Bernard, membre romantique du groupe, qui ne dessine que des histoires d'amour tragiques et qui n'a qu'une crainte : se faire quitter avant d'avoir eu lui-même le temps de rompre. Il y a enfin Christian, membre insouciant, séducteur et désargenté du trio, qui ne dessine qu'en toute dernière extrémité... mais personne ne sait quoi exactement.
Ensemble, ils décident de créer un atelier de dessinateurs de bande dessinée : le Gang Mazda (Mazda étant le dieu de la lumière chez les Perses, et ? par extension ? celui de l'illumination créatrice ; accessoirement, l'atelier est situé au-dessus d'un concessionnaire d'une marque automobile japonaise, mais c'est un hasard).
Pendant une dizaine d'années (de 1987 à 1996), cette bande dessinée humoristique a régalé les lecteurs du Journal de Spirou, dévoilant les coulisses de la profession et racontant mésaventures professionnelles, déboires financiers et galères amoureuses de trois dessinateurs passionnés aux personnalités très différentes.
Si la série sentait autant le vécu, c'est tout simplement parce que le Gang Mazda a vraiment existé : il rassemblait Marc Michetz, dessinateur de Kogaratsu, Bernard Hislaire, auteur de Bidouille et Violette et de Sambre et Christian Darasse, dessinateur... du Gang Mazda.
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