La diversité génétique de trente huit populations tunisiennes de fenugrec (Trigonella foenum-graecum L.) a été étudiée en se basant sur les données morphologiques, sur les compositions en minéraux des feuilles et en vitamines des graines, et sur les données moléculaires établies par la technique ISSR. La population, présentant les pourcentages de survie au traitement par la colchicine et d'apparition des malformations les plus élevés, a été utilisée pour les expériences d'induction de la polyploïdie. L'effet de la polyploïdie artificielle a été évalué en se basant sur les performances agronomiques, la composition chimique et biochimique et sur le comportement physiologique. Cette étude a abouti à une structure des populations en 4 groupes, rappelant celle obtenue par l'analyse morphologique et permettant de distinguer les populations considérées comme étant les meilleurs fourrages et les meilleures productrices de graines. Le cytotype autotétraploïde induit a généré de meilleures performances agronomiques, chimiques, biochimiques et physiologiques par rapport au cytotype témoin et diploïde issu des plantes traitées.
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