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Au Vietnam, de nos jours, un « honorable correspondant » des services français ne répond plus à l'appel. Philippe Rohde s'est évaporé, aucun de ses contacts habituels ne sait ce qui a pu lui arriver.
A Paris, la hiérarchie décide d'envoyer sur place l'un de ses vieux « employés occasionnels », le journaliste Vincent Caron, sous couvert d'un papier à écrire sur les merveilles du nouveau Vietnam, havre de paix et de culture pour les touristes occidentaux.
Après une escale à Bangkok plus mouvementée que prévue, Caron arrive à Saigon pour s'apercevoir rapidement qu'il n'est pas le seul à rechercher Rohde. Il semble que l' homme de la DGSE soit tombé sur des informations très gênantes et personne ne souhaite qu'il puisse les transmettre à Paris.
En quelques jours, Caron devient à son tour la proie des hommes du régime.
Mais ce qu'ils ne savent sans doute pas, c'est que le journaliste a bien connu le Vietnam, dans une autre vie...
Un écrivain français jusqu’ici inconnu de nos services : Marc Charuel et un thriller Le disparu du Mékong.
Charuel nous emmène au Vietnam, à Ho Chi Minh City pour être précis (l’ancienne Saïgon) et on avait fort envie de retrouver pour quelques pages, le marché Bên Thành ou la rue Đông Khởi.
D’autant que l’intrigue ressemblait fort à une version asiatique du Bureau des Légendes : un agent français a disparu de Saïgon sans explications (enlevé ? par qui ?) et la DGSE envoie un autre agent à sa recherche.
Un journaliste utilisé en free-lance par les barbouzes du boulevard Mortier, un reporter de guerre qui, dans sa jeunesse, avait couvert la fin de guerre américaine.
Une sorte de double de Marc Charuel lui-même, parti à la chasse aux souvenirs indochinois.
Las, le disparu reste introuvable et tout le monde tourne en rond à sa recherche : DGSE, services secrets viets, CIA, espions chinois.
[...] Tout avait foiré. Les emmerdements s’accumulaient.
L’intrigue s’emberlificote à loisir : un troisième agent est envoyé par la DGSE pour éliminer les deux premiers !
[...] De mémoire, jamais un agent en fuite n’avait été certainement autant traqué. Les Français, les Chinois, les Viêts et les Américains… Ça faisait beaucoup !
[...] Ça faisait depuis quelques jours un sacré paquet de macchabées dans le coin : un agent du TC2, des opposants au régime, un journaliste japonais, le représentant de la CIA et maintenant un diplomate français !
Qu’avait donc découvert le disparu pour mettre ainsi en émoi tout le petit monde du renseignement ?
Que traficotent les chinois et certains vietnamiens, officiellement ennemis héréditaires ?
[...] Oui, l’ennemi. Héréditaire. Nous avons mis cent ans à nous débarrasser des Français. Une dizaine des Américains, mais mille des Chinois. Et les voilà qui reviennent.
Malheureusement, l’écriture de Charuel est aussi brouillée et approximative que son intrigue. Tout cela manque de tenue, la forme comme le fond, et on s’agace même des grossièretés viriles à répétition.
Reste une petite visite rapide du Vietnam et de la situation actuelle.
Pour celles et ceux qui aiment le Vietnam.
Au Vietnam, Philippe Rohde, correspondant des services français, ne donne plus signe de vie. A Paris, sa hiérarchie missionne le journaliste Vincent Caron pour le retrouver, sous couvert d'un article à écrire sur la culture vietnamienne. A Saïgon, il découvre que d'autres personnes le recherchent. L'homme de la DGSE posséderait des informations compromettantes sur le régime vietnamien.
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