Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
" Jocelyne était assise sur le canapé.
Des larmes coulaient le long de ses joues pâles ; elle semblait épuisée. Se ressaisissant tout à coup, elle alla chercher, dans le bureau, ses tout récents résultats d'IRM et de scanners cérébraux et thoraco-abdominaux-pelviens -soit l'image de la quasi-totalité de ce corps, la veille encore, en bonne santé, à présent, envahi de métastases. " Sans détour, Le Dernier mois témoigne de la violence et de la soudaineté avec lesquelles le cancer peut frapper.
Au travers du vibrant hommage que Janine Loridan Passelecq rend à son amie, dont elle décrit avec tendresse et admiration les dernières semaines, c'est aussi de l'insoutenable injustice de la maladie dont il est question, des angoisses nocturnes, de la perte d'autonomie, de l'impuissance face à l'inéluctable.
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