Monseigneur le Gal, dans sa préface, s'étonne du titre qu'il qualifie d'étrange. Et pourtant. N'est-ce pas ainsi que nous cheminons tous vers le ciel lorsqu'il nous arrive d'y penser ? Comme une allée forestière sous le soleil, un chemin tantôt sombre, tantôt lumineux, un pas à droite, un pas à gauche, le mal, le bien. L'emprunter résulte d'un choix parsemé de rencontres, d'épreuves, de succès et d'échecs, de quasi certitudes et de doutes.
Pour André Jeanjean, dont c'est le sixième ouvrage, écrire revient à presser l'éponge des souvenirs dont elle est gorgée. C'est à Madagascar, à Rome, à Londres, en Saxe et en Castille qu'il a, cette fois, trempé son éponge pour le plaisir du lecteur.
Ce livre nous dit que « le monde est un endroit magnifique pour lequel il vaut la peine de se battre » comme soutenait Hemingway, mais il est d'abord un hommage à son Créateur et à ses créatures les plus humbles.
L'écriture d'André Jeanjean est sans concession au franglais. Elle s'efforce de respecter notre langue telle qu'on nous l'a apprise, précise et riche, alors qu'elle n'est plus aujourd'hui que la 14è'ne langue parlée au monde.
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