L'objectif de ce travail est d'étudier le choix des formes organisationnelles en matière d'investissement en R&D à l'étranger par les firmes multinationales. Ces formes varient selon le degré d'interdépendance organisationnelle souhaité, de l'internalisation totale à l'externalisation complète des activités de R&D. A une position intermédiaire, les firmes multinationales peuvent aussi nouer des alliances avec des partenaires se caractérisant par un fort coefficient technologique. Le choix d'une forme par rapport à une autre dépend de plusieurs déterminants que nous avons pu évoquer en mobilisant plusieurs théories appartenant à deux branches distinctes à savoir les théories contractuelles et les théories cognitives. Nous avons complété notre étude théorique par une étude empirique en envoyant un questionnaire à plusieurs firmes multinationales de nationalités européennes et nord américaines. Les résultats de cette enquête montrent la supériorité de l'approche contractuelle, par rapport à l'approche cognitive, dans l'explication du choix de la forme organisationnelle.
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