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" Moi, Thibaut le jeune, homme d'armes et écuyer, vais vous conter l'histoire du plus noble des chevaliers, de celui que l'histoire gardera en mémoire comme le brave parmi les braves.
Tout commença pour moi dans la région de Queyras où j'étais berger, an l'an grâce 1515, au pied du mont Viso ". Ainsi commence l'histoire du Chevalier Bayard, racontée par son serviteur et écuyer, au moment tragique de sa mort en 1524. 1515 Bayard et une troupe de mercenaires, armés légèrement, franchissent les cols Agnel puis de la Rocque Espevière, à plus de 2 600 m d'altitude, pour plonger sur la plaine du Pô, préparant ainsi la première et brillante victoire du jeune roi François Ier, Marignan ! Thibaut, enrôlé de force, mais vite consentant, va participer à l'épopée guerrière du " rêve italien ", auprès du chevalier sans peur et sans reproche.
Après la victoire de Marignan où, devant les yeux éblouis de Thibaut, le Roi en personne demande à être adoubé sur le champ de bataille même par le valeureux Chevalier Bayard, celui-ci décide de former le jeune garçon au métier des armes, comme il le fut, dans sa jeunesse à la cour de Savoie. Se sentant proche de lui, il lui raconte son enfance à Pontcharra et sa formation aux jeux de tournoi à la cour, sa première blessure à Bescia et comment il sauva la maison de l'homme qui l'avait recueilli, et sauva également sa femme du déshonneur.
Quand il revient chez lui, après sa deuxième blessure, il lui conte aussi ses premières victoires, seul contre 50 à Fornoue (il a à peine 20 ans !) et ce qui assoit définitivement sa légende : la défense du pont de Gzarigliano, en 1503, seul contre 200 ! Il lui contera ensuite sa victorieuse défense de Mézières. Thibaut sera près de lui lors de la bataille de Romagno-Sesia quand grièvement blessé, il aura la force de déclarer : " Je n'ai jamais tourné le dos à l'ennemi, je ne vais par commencer à la fin de ma vie ! " Et, le 30 avril 1524, près de Rovasenda, il recueillera le dernier soupir de Bayard, qui mourut dans ses bras.
Il refera alors, en sens contraire et tristement, la traversée des Alpes, accompagnant la dépouille du valeureux chevalier que l'on ramène en grand deuil dans sa province natale. Thibaut décide alors de rentrer chez lui et de faire le métier qu'il a le plus aimé : la forge. Bayard a créé lui-même sa légende, par son courage et sa ténacité, et c'est ce qui le rend si populaire, comme tous les grands héros français.
La France, une notion encore jeune, que nous évoquerons, dans un monde en plein bouleversement, où se côtoient les violences les plus brutales et les raffinements les plus novateurs.
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