Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
« Être revient à vivre une longue suite de moments courts. De ces brèves minutes, un pas foulant un sol boueux, un train qui passe, une aube, une enfance, un amour, un linge tendu sur un fil, la poésie a le pouvoir de saisir la beauté vive dans ce qu'elle a à la fois de faillible et d'irremplaçable. C'est à une danse que nous sommes conviés ici, ce bal des choses communes à toute vie, épinglées juste avant leur entrée dans ce que Victor Hugo appelait « cette taupe aveugle, le passé ». Pour qu'il en reste une survivance brillante, une marque accessible, juste en fermant les yeux ».
J.P.
Il y a un chemin veiné comme du bois. Quel sang le remplit ?
La distance prend le monde ou le regard ?
J'avance nue d'abandon au coeur des choses.
De l'autre côté des gens sourient.
Aussi, que dit la brume ?
Que reste-t-il des transparences dans son sommeil ?
Les mots font tellement de bruit quand ils se taisent.
Blessée de toutes les guerres, ne parler qu'aux oiseaux.
La Veine, extrait du Bal des choses immobiles.
© Editions Alcyone.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Yeong-ju est l’heureuse propriétaire d’une nouvelle librairie, située dans un quartier résidentiel de Séoul...
Un moment privilégié avec l’auteur de la bande dessinée "Azur Asphalte" : attention, places limitées !
Un premier roman époustouflant de maîtrise et d'originalité