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En France, le premier asile de nuit ouvre en 1872 à Marseille. Ce livre raconte l'avènement de la catégorie du « sans-abri » et d'un dispositif, les asiles de nuit. Avant leur fondation, les personnes sans-logis, considérées comme vagabondes, font exclusivement partie de la masse délinquante à exclure par l'enfermement. L'objectif des élites économiques, politiques et religieuses des débuts de la IIIe République est de préserver la paix sociale et de garantir l'ordre public. Les souvenirs de la Commune sont vivaces. Dans ce contexte, les asiles de nuit apparaissent comme un des acteurs de la lutte contre la misère et l'insalubrité, le vice et les menaces sociales. Cette nouvelle forme de charité participe au passage d'une bienfaisance individuelle à une philanthropie collective, bien que l'aumône subsiste.
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