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On ne saurait expliquer l'attrait des nuages, l'attirance pour leur processus de formation, pour leur réalité physique, leur apparence changeante, pour l'énigme de leur disparition et leur géométrie capricieuse.
Ils ont nourri la curiosité depuis les débuts de l'humanité ; ils occupent optiquement l'oisiveté, inquiètent l'inlassable goût pour le «grand beau temps» ; ils peuvent détourner l'attention du sujet central d'un tableau ou des prouesses du personnage central d'un film. Ils sont sans doute liés à l'obsession météorologique : connaître «le temps qu'il fera» participe du penchant pour l'organisation, pour la programmation du quotidien. Ravissent-ils par la séduction de l'instabilité de leurs contours et de leurs ventosités en incessantes métamorphoses ou inquiètent-ils par l'augure de perturbations orageuses ? «Sans aucune description, directement, un nuage nous attire, un autre nous atterre» dit Gaston Bachelard.
À travers l'étude de séquences empruntées à une dizaine de films classiques ou modernes, Dominique Païni s'attache à observer l'utilisation narrative et dramaturgique des nuages par Dreyer, Ford, Van Sant, Bergman, Renoir ou Godard, et l'apparition d'une obsession nuageuse chez le spectateur contemporain.
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