"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les deux premiers tomes de
L'Arabe du futur réunis en un coffret, avec une illustration inédite.
Une édition limitée.
Les deux premiers tomes de
L'Arabe du futur réunis en un coffret, avec une illustration inédite.
Une édition limitée.
" D'ores et déjà un classique." Le Point
" Voici un petit garçon digne de succéder au Petit Nicolas de Goscinny." France Culture
" Une BD renversante." Paris Match
" Un art irrésistible de la saynète bouclée en quelques cases." Télérama
Prix du meilleur album Angoulême 2015.
Grand prix RTL de la bande dessinée 2014.
Prix du meilleur album Angoulême 2015
Grand prix RTL de la bande dessinée 2014
A force d’en entendre parler, je suis allée l’emprunter à la bibliothèque. Et j’ai adoré. Je trouve que les 6 tomes de « l’arabe du futur » offrent une très belle rétrospective sur la vie de Riad Sattouf. C’est inspirant. J’ai surtout beaucoup aimé le côté « psychologie de l’enfant » : la manière dont lui a vécu les événements de sa place d’enfant. C’est un livre qui place le curseur de la lecture du monde à la taille d’un enfant, et il aborde beaucoup de sujets. Très enrichissant.
Une histoire qui nous plonge au cœur de la culture syrienne et des différents problèmes de société. L'histoire est tout simplement captivante.
Du bleu pour la France, du vert pour la Libye, du rose pour la Syrie. La mère et les enfants suivent le père, déraciné, qui cherche et trouve difficilement un emploi.
Un père qui rêve, resté un petit enfant qui se réfugie dans les robes noires de sa mère, se frottant le nez quand il est contrarié.
http://alexmotamots.fr/?p=1361
Une mère effacée, qui est toujours très fatiguée de devoir faire avec le peu de moyen du pays.
Riad, enfin, très sensible aux odeurs des grandes personnes ; qui a un talent de dessinateur qu’il est obligé de caché, comprenant déjà comment le monde des adultes fonctionne.
Des cousins qui ne pensent qu’à se battre ; des copains qui jouent à tuer des Juifs, toujours.
Et puis il y a l’arrière plan : des maisons fissurées ; une propreté municipale inexistante ou chacun défèque où il veut quand il veut ; des femmes qui mangent dans une pièce à part des hommes les restes que ces derniers n’ont pas mangé. Une jeunesse endoctrinée dès l’école maternelle.
Une belle découverte que cette BD politique et sociétale.
Je n'avais pas chroniqué le premier opus de L'arabe du futur, mais la lecture du deuxième tome me donne l'occasion de le faire. Par chance, cette BD, par son histoire, son graphisme et sa construction, m'a tellement plu, et la suite s'enchaîne tellement harmonieusement que mon souvenir du tome 1 est encore relativement frais !
Dans L'arabe du futur (1 et 2), Riad Sattouf, à travers son regard d'enfant et sa naïveté toute touchante, convoque ses souvenirs de petit garçon et son apprentissage de la vie, des coutumes et de la culture de la Syrie d'Hafez al Assad, le tout avec la perception des choses et l'interprétation des comportements humains que lui confèrent son tout jeune âge. Ainsi, là où le regard adulte (qui fut d'ailleurs le mien), a l'impression que ce pauvre petit bonhomme n'est entouré que de personnes complètement fadas, il faut y voir l'interprétation d'un enfant de six ans ! Et c'est là que Riad Sattouf fait vraiment très fort : réussir à peindre aussi nettement et précisément, des souvenirs si lointains tout en ayant conservé cette vision enfantine !
La figure du père est toutefois très marquante. Ce jeune père d'origine syrienne qui entrepris de brillantes études à la Sorbonne est quelqu'un de complètement exalté quand il s'agit d'initier son jeune fils à la vie syrienne ! A contrario, la mère, jeune bretonne semble être sous la coupe de son mari sans que cela ne semble la perturber. Elle suit le mouvement, accepte ses frasques et ses idéaux, mais sait de temps en temps pousser son petit coup de gueule lorsqu'elle n'en peut plus ! Les BD sont construites en chapitres relatant des scènes et anecdotes de la vie quotidienne, le graphisme est agréable et j'ai beaucoup apprécié les nombreuses remarques de l'auteur qui viennent s'ajouter au déroulé de l'histoire et apportent de cocasses précisions au fil des vignettes. Enfin, j'aime beaucoup le regard que portait le petit Riad sur lui-même : un homme éblouissant, précieux, aux magnifiques cheveux dorés, un vrai petit ange en fait ! Touchée également par sa manie, déjà tout petit, de dessiner Pompidou à tire-larigot et d'en être fier ! Ah oui, il faut que j'évoque également cette scène, où toute la petite famille s'en va visiter les ruines de Palmyre et où le petit Riad, fasciné par les restes archéologiques au sol, voudra en mettre quelques-uns dans sa poche et se fera gronder par son papa qui trouve ces choses sales... Triste écho à une certaine actualité...
Le premier tome balaie la période de 1978 à 1984, de la rencontre de ses parents à sa sixième année. Le deuxième tome couvre quant à lui une seule petite année : 84 à 85. Mais quelle année ! Celle de l'entrée du petit Riad dans une école syrienne ! Comme à chaque fois qu'une suite est prévue, je suis restée sur ma faim et un peu frustrée que cela s'arrête. Il me tarde donc de pouvoir lire le troisième tome !
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