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La construction d'un immeuble d'habitation a justifié la réalisation d'une fouille archéologique dans la zone la plus étroite de la ville haute de Laon.
Des indices céramiques laissent supposer la proximité d'un habitat d'époque antique. L'occupation durant le premier Moyen Âge structurée par une voie est caractérisée par des activités artisanales et des jardins.
Ce secteur de la ville fait l'objet d'aménagements importants au XIIe siècle. Louis VII construit un palais royal entre 1143 et 1179 en profitant de cette position topographique favorable. Vers 1212, une grosse tour est adossée au palais afin de contrôler l'accès à la Cité, elle-même fortifiée ; au-delà de cette entrée s'étend le Bourg. Les parcelles fouillées se situent au pied du palais royal. Une des deux tours de la porte Lupsault a été découverte. Cette porte érigée dès le début du XIIIe siècle constituait le principal accès à l'enceinte du Bourg. Des restes de la courtine qui reliait la porte au palais royal ont également été dégagés. Pour des raisons stratégiques, aucune construction n'est aménagée le long de la courtine et du palais royal à cette époque.
À la fin du XIVe siècle, la porte Lupsault est intégrée dans un ensemble défensif complexe. La courtine reliant la porte Lupsault au palais royal, devenue obsolète, est arasée. Les restes des maisons bâties de part et d'autre de cet ancien mur ont été découverts et fouillés. La position centrale du secteur étudié, en bordure des principales voies de circulation explique la densification de l'habitat mis au jour et favorise le développement de commerces : auberge, hôtel à l'enseigne du mouton, hôtel de la Hure. Les abondants artefacts conservés témoignent de la vitalité des activités économiques à partir du XVe siècle.
Pour améliorer la circulation, la porte Lupsault est détruite en 1799. Le palais royal et la tour Philippe Auguste sont à leur tour démolis en 1831 pour permettre la construction d'un nouvel hôtel de ville. Le découpage parcellaire mis en place à la fin du Moyen Âge connaît peu de modifications jusqu'au début du XXe siècle. En 1913, l'hôtel de la Hure disparaît. Un nivellement général du terrain est effectué pour laisser place aux Nouvelles Galeries puis au Monoprix finalement rasé en 2011.
Avec les contributions de :
Élise Pichet, Sébastien Porcheret, Émilie Briand, Thibault Cardon, Benoît Clavel, Benjamin Dufour, Gaëtan Jouanin, Matthieu Le Bailly, Vincent Le Quellec, Céline Maicher, Sandrine Mouny, Jean Soulat et Carole Vissac
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