Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Il n'est sans doute pas de problème plus actif chez Ford que la naissance de la nation américaine, problème dont le genre Western s'est emparé avec constance, ce dont témoigne une littérature critique déjà abondante. L'originalité de l'oeuvre fordien, de Young Mister Lincoln à Cheyenne Autumn, tient à la manière dont elle en a repensé l'histoire. Sans renoncer au légendaire de la conquête qui donne à ses films une matière et une forme communes, John Ford a patiemment constitué une hypothèse politique qui a trouvé avec La Prisonnière du désert sa plus poignante démonstration. L'objet de cet essai est de revenir sur la communauté fordienne pour mettre en lumière la violence originelle qui la fonde. Il n'est pas, de ce point de vue, de grands films fordiens qui n'aient tenté de reprendre le récit de l'institution d'un sujet de l'histoire au lieu d'une séparation des vivants et des morts, de la mémoire et de l'innocence. Il n'est pas non plus de fiction politique qui ne soit en même temps un récit généalogique à partir duquel se joue l'identité de la communauté fordienne et de la nation américaine.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force