Alors que tout évolue autour de nous - techniques, modes de production et de distribution, moeurs, rapports sociaux, éducation, statut de la femme - à un rythme démultiplié par l'explosion des moyens de communication et à une échelle désormais planétaire, dans notre pré carré gaulois, seule la classe politique reste figée.
Loin de promouvoir ces évolutions ou de les accompagner, elle est devenue un élément rétrograde, crispé sur des modèles et des pratiques obsolètes.
De cette disparité entre le rythme de mutation des sociétés et le tempo du personnel politique est née la crise de la représentativité. Au quotidien, les citoyens ne cessent de vitupérer les politiques qu'ils méprisent. Les sondages mesurent ce désamour grandissant entre le peuple et ceux qui portent le titre paradoxal d'« élus ». C'est flagrant lors des élections intermédiaires où l'abstention et les suffrages blancs ou nuls augmentent à chaque élection. Les origines de cette plaie qui gangrène la démocratie sont claires :
Cumul des mandats, longévité excessive des carrières, incompétence d'une bonne partie du personnel politique, scandales, détournements ou trafics d'influence.
Avec des exemples précis, tirés du millefeuille des instances politiques, cet ouvrage dresse un constat accablant qui nous oblige à réfléchir à un changement de nos institutions, pour que les élus retrouvent la confiance du peuple.
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