"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le corps sans vie d'Angélina Gomez est retrouvé ligoté sur un récif au large de Port-aux-loups. La communauté gitane est en émoi, d'autant que l'enquête policière piétine. Le jeune gitan Paul Montès, encore enfant, se jure de retrouver le meurtrier.
Quinze années plus tard, d'autres crimes se produisent. Paul revient sur les lieux pour honorer sa promesse...
Nicolas Ménard nous livre ici une aventure tumultueuse comme l'Atlantique, peuplée de mythes et de légendes, de cartomancie et de magie.
L'intrigue se déroule dans la région de Piriac-sur-Mer, village rebaptisé pour l'occasion : Port-aux-Loups. L'île Dumet située au large de Piriac a été renommée île de Lèvecieux.
Un véritable film d'action !
L’histoire se compose de deux parties.
Il y a tout d’abord une première partie dans laquelle une série de meurtres inexpliqués se passe. Evidemment aucun coupable, aucun suspect, ni aucun témoin n’est annoncé.
J’ai beaucoup aimé le fait que Nicolas Ménard évoque la communauté gitane. Il n’y a pas beaucoup de romans parlant de ces personnes qui ont pourtant une culture assez riche, tant au niveau de leurs croyances que de leurs musiques.
C’est un peu le petit bémol de cette partie, j’aurais aimé avoir plus d’informations concernant cette population. J’aurais vraiment apprécié entrer dans ce camp de Gitan, partager leur quotidien, leur culture, vivre dans une caravane quelques jours, assister à un feu de camp avec les guitares, les danses et leurs histoires… Et au final tout cela est oublié…
Ce que j’ai apprécié par contre, c’est que l’auteur a pris le temps de nous présenter ses personnages avec leurs caractères bien différents. Il n’y a pas beaucoup de descriptions physiques, ce qui est dommage. L’auteur s’est plus attardé sur les caractères et la personnalité de ses protagonistes.
Ce qui est intéressant aussi c’est que l’auteur change de point de vue, nous pouvons donc voir ce qu’il se passe pour tous les personnages tout au long de l’histoire. Même si les points de vue sont externes cela ne nous empêche pas de nous mettre facilement dans leur peau.
La partie enquête est un peu laissée de côté et un peu trop résumée à mon goût. J’aurais aimé avoir des détails et assister aux recherches et là ce n’est pas du tout le cas. En fait la partie se finit alors que les recherches vont commencer. Nous avons juste un résumé nous expliquant comment se sont déroulées les années qui ont suivi la série de crimes.
Pour la deuxième partie ce sont quinze ans qui se sont écoulés.
Nous retrouvons tout de même tous les personnages mais d’autres font aussi leur apparition.
Tout au long de l’histoire on s’aperçoit vraiment que Nicolas Ménard a fait des recherches pour son roman, rien n’est laissé au hasard et tout a un sens.
Ce qui m’a par contre un petit peu dérangée c’est que parfois les explications étaient un peu trop précises et trop nombreuses d’un coup. Au final j’ai parfois un peu décrochée, c’est dommage…
Les personnages sont attachants, pleins de vie et ont tous plus ou moins un secret qu’ils tentent de garder et de protéger.
Ce qui m’a parfois un peu gênée, surtout vers la fin lors des explications c’est le nombre de personnages. Je ne savais parfois plus qui était qui et leur lien de parenté. Je pense qu’il aurait peut-être mieux fallu mettre moins de personnages.
J’ai beaucoup aimé l’univers des Gitans, c’est un monde que je ne connaissais pas bien et j’ai trouvé original de l’intégrer dans un roman. Ce qui m’a par contre un peu déçue c’est qu’il n’y ait pas plus de scènes de la vie du camp, comme par exemple des veillées ou des musiques. Au final je n’ai pas vraiment pu m’imaginer quelle vie ils pouvaient avoir en dehors de l’enquête policière et de tous les problèmes évoqués dans l’histoire.
Les idées s’enchaînent bien et sont prenantes, on ne s’ennuie pas. Il n’y a pas beaucoup de moments de tranquillité, du coup on ne voit pas vraiment la vie quotidienne des Gitans.
En ce qui concerne les descriptions, certaines sont assez bien écrites mais j’aurais aimé plus de détails concernant certaines luttes mais aussi les scènes de crimes. J’ai trouvé que ces passages manquaient de précisions et de détails…
La fin est bonne mais encore une fois je suis déçue qu’elle ne se termine pas par une note un peu plus dramatique. J’ai eu plus l’impression de lire une fin de roman d’amour qu’une fin de roman policier…
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2015/08/affaire-n075-la-promesse-du-gitan-de.html
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