Des idées de lecture pour ce début d'année !
Résonances, croisements, de la simple influence au profond métissage, de tous temps, les artistes ont laissé "traverser" leurs oeuvres par des éléments étrangers.
La photographie n'échappe pas à cette porosité. depuis près de deux siècles, elle a connu toutes les formes d'attraction susceptibles de l'enrichir, ou, pour les puristes, de la corrompre. mélanges permanents de moyens d'expression divers, mais aussi, à l'intérieur des pratiques photographiques, alchimie des cultures, faculté qu'elle s'est accordée, dès ses débuts, de sortir d'elle-même (du simple art de constat des choses), pour se charger d'autres ambitions, l'introspection, la métaphore, l'analyse.
Evoquer la disparition, c'est rappeler que la photographie s'est construite autour de celle-ci et souligner l'inclination forte, dans toute image photographique, à penser le deuil, la mort, la précarité (y compris celle de sa technique). mais surtout, c'est reprendre en écho le questionnement que nous avons voulu inscrire dans ce festival : la dissolution de la spécificité.
Traversée de toutes parts, fondue dans le régime indifférencié des images, l'image photographique peut-elle en effet revendiquer aujourd'hui une quelconque singularité ?.
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Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."