"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Unis par un amour et un bonheur de vivre hors du commun, Sarah et Albert forment un couple merveilleux. Pour ces deux rescapés de l'enfer des camps de concentration, chaque minute est un pied de nez à la mort.
Elle philosophe, lui pédagogue, musiciens, épris de culture, ils sont imprégnés d'humanisme.
Lorsque le couperet Alzheimer tombe sur Sarah, ses fils décident, contre la volonté du couple, de placer leur mère à La Maison Rozenbaum, établissement jouissant d'une honorable réputation. Malgré leurs longues années de vie commune, les vieux amoureux n'ont jamais voulu se marier et les enfants de Sarah ont beau jeu d'exercer leur pouvoir sur elle tout en se débarrassant du beau-père.
Pour retrouver l'amour de sa vie, Albert n'a d'autre choix que de se faire admettre à son tour dans cette bonne résidence où les déportés ont leur place.
Pourtant, la respectabilité de façade cache une tout autre réalité. Dans ce lieu de nulle part où le personnel brutalise plus souvent qu'à son tour, les Anciens sont broyés. Les familles, complices ou révoltées sont réduites au silence. Par sa diversité culturelle, sociale et communautaire, la maison de retraite représente un microcosme où de la joie à l'horreur, tout bascule d'une minute à l'autre. Luttes, intrigues, prérogatives, sur ce terrain miné, les résidents sont les grands perdants.
Ce deuxième enfermement, ravive le douloureux passé de Sarah et Albert, mais aussi leur résilience. Pour rester humains, ils ont jadis opposé à la barbarie la solidarité et la folie de l'espoir.
Sarah et Albert se lient d'amitié avec Pierre et Charles, un couple amoureux de toujours, ainsi qu'Henri, médecin et résistant de la première heure. Ensemble, dans le plus grand secret, ils vont créer un noyau de résistance. Animés par l'esprit du Conseil National de la Résistance, ils veulent mettre en place le programme, « Les jours heureux », au sein des La Maison Rozenbaum. Avec une vitalité espiègle, ils sèment un vent de révolte qui réveille leurs compagnons d'infortune. Par la grâce de la musique et de l'éveil des sens, les autres pensionnaires renouent avec leur vie.
Le mouvement prend de l'ampleur au grand dam de la direction...
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