"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand les rôles s'inversent...
Deux ans auparavant, Blum - qui avait assassiné ses parents adoptifs - a retrouvé les cinq responsables de la mort de son mari, Mark, et les a éliminés un à un pour assouvir sa vengeance...
Aujourd'hui, alors qu'elle a tout juste appris le décès d'une soeur jumelle, Björk, dont elle ignorait l'existence, les restes de l'une de ses cinq victimes viennent d'être exhumés dans un cimetière d'Innsbruck.
Bien vite, la police fait le lien. La personne ayant procédé à la mise en bière du corps sera la première suspectée - à savoir Blum, qui dirige une entreprise de pompes funèbres.
Blum prend la fuite et trouve refuge en pleine Forêt Noire, dans la famille de sa soeur jumelle.
Mais, alors qu'elle se croit en sécurité dans ce coin de paradis isolé, un piège se referme sur elle.
Et Blum, autrefois chasseuse impitoyable, se retrouve prisonnière, à la merci d'un psychopathe...
Déjà il faut savoir que ce roman est la suite de Vengeances que j’ai chroniqué il y a un peu plus d’un an. Vous pouvez lire ce roman sans avoir lu le premier livre de l’auteur mais je ne vous le conseille pas parce que vous allez être frustré concernant le début de l’histoire !
Par contre si vous n’avez pas trop de mémoire (comme c’est parfois mon cas !) et que vous avez lu « Vengeances », relire simplement le résumé vous fera vous souvenir, je pense, du roman et vous pourrez sans problème lire « La maison de l’assassin ». Ou alors vous pouvez lire les deux livres l’un à la suite de l’autre… Je vous laisse choisir la solution que vous préférez !
Ce roman est un thriller comme je les aime !
Il y a du suspense tout au long de l’histoire et l’auteur arrive à chaque fois à nous surprendre. Je me suis même demandé très souvent où il voulait nous emmener. Il tient les ficelles de ces personnages pour leur faire faire ce qu’il veut et il nous entraîne dans son univers dès les premières pages.
Les idées sont vraiment intéressantes et on a affaire à un homme complètement malade… et j’ai beaucoup aimé ça… J’avais deviné qui était le meurtrier mais sincèrement j’ai aussi été surprise par certaines révélations. Au final on a toutes les cartes en main mais on ne sait pas comment tout cela va se terminer.
Ce que j’ai trouvé un peu dommage c’est que le métier de Blum ne soit pas plus mis en valeur.
Les personnages sont intéressants et pour certains attachants. Certains sont plus mis en avant que d’autres et j’ai un peu regretté les rôles secondaires parfois oubliés…
Les descriptions sont présentes sans alourdir le texte et nous permettent tout de même de nous imaginer les situations. Pour ce qui est des protagonistes j’aurais peut-être apprécié en avoir un peu plus.
Certaines scènes m’ont un peu choquée, personnellement… ce genre de scènes n’avait selon moi pas grand intérêt dans le parcours des personnages et l’auteur aurait très bien pu les remplacer par autre chose…
Les chapitres sont assez courts, ils permettent vraiment de faire durer le suspense tout comme le style de l’auteur qui est agréable à lire. Le livre se lit donc facilement et assez rapidement. Du début à la fin on a vraiment envie d’en découvrir plus et de connaître la fin.
L’avant dernier chapitre, qui est selon moi la fin, m’a plu et surprise à la fois. Au final, je me demande même si l’auteur ne nous réserve pas une suite, ce qui pourrait très bien arriver puisque la fin nous laisse avec du suspense.
Le dernier chapitre de dialogue m’a semblé un peu étrange, personnellement je ne m’attendais pas à cette fin… et j’espère sincèrement pouvoir lire une suite ou un autre roman pour découvrir ce qui arrive aux personnages.
En résumé, Bernhard Aichner est un auteur que je vous conseille de découvrir si ce n’est pas encore le cas, et ce livre est tout aussi bon que le précédent !
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/search/label/affaire%20n°341
Avec Vengeances, Bernhard Aichner a misé énormément sur l’héroïne de son roman : Blum ! Si je devais choisir un ou deux mots pour qualifier ce personnage ? Le premier pourrait être atypique mais cela ne serait pas assez précis. Alors pourquoi pas, amorale et sombre ? En voilà deux qui correspondent parfaitement et lui collent même à la peau. J’ai adoré la découvrir dans cette première aventure. Elle a su me séduire et me fasciner par son côté sombre. C’est un personnage qui marque tant par sa conception de la justice que par sa moralité. Comme vous vous en doutez, j’étais impatiente de la retrouver dans La maison de l’assassin !
Alors suis-je à nouveau charmée par cette seconde aventure ? Oui…Non… c’est compliqué ! Pourtant, je peux vous dire que j’ai bien aimé ce récit. Je lui reconnais son côté addictif, un peu page-turner, car les pages ont défilées sans que je m’en aperçoive réellement…
Avec un titre hyper-accrocheur et un résumé tentateur, La maison de l’assassin sonnait à mes oreilles de bien douces promesses de chasse intense et angoissante. Car si hier Blum était la chasseresse, aujourd’hui elle est la proie.
Le départ est accrocheur, très prenant. On se retrouve vite happé par l’histoire avec la découverte de sa sœur jumelle ainsi que les restes de l’une de ses cinq victimes qui viennent d’être exhumés. Puis, finalement, tout cela s’essouffle. On stagne.
Pourtant, l’histoire est vraiment sympathique à suivre, arrivant à nous donner quelques frissons notamment avec la plastination humaine. Imaginez-vous des corps humains exposés… Sans oublier cette forêt noire assombrissant un plus l’atmosphère… Mais, le rythme lui ne suit pas au point que le roman souffre d’un manque d’action…
Bernhard Aichner nous livre une histoire qui nous rappelle étrangement les polars scandinaves. Il nous met en avant les failles, les faiblesses de son personnage principal Blum, un peu au détriment de l’action qui n’est plus aussi omniprésente que dans Vengeances. On ressent vraiment que Blum est perdue, sa peur est palpable. Cela est renforcé par une ambiance oppressante avec le compte à rebours, sa traque suite à la découverte de l’une de ses victimes. Et, cette forêt noire qui a tout l’air d’un refuge n’aide en rien à se sentir en sécurité.
La maison de l’assassin est à l’image de sa couverture. A la fois sombre mais sobre. Il avait tout pour être un thriller implacable. Quelques scènes et détails frémissants laissent place à l’exploration de l’âme humaine, dévoilant de ce fait les failles et les peurs d’une héroïne combative et atypique.
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