Le Serpent et la lune nous raconte, sur fond d'histoire de la Renaissance, la liaison qu'entretint jusqu'à sa mort le roi de France Henri II avec la belle Diane de Poitiers, de dix-neuf ans son aînée. Celle ci connaissait le roi depuis sa naissance, en qualité de dame d'honneur de la reine Claude, sa mère. Elle ne put résister à ce jeune prince d'allure époustouflante. A l'âge de quinze ans, Henri dut épouser contre son gré Catherine de Médicis, une roturière peu séduisante, mais surtout une étrangère méprisée, dont le seul atout était l'immense fortune et sa dot (la moitié de l'Italie). Elle allait, toute sa vie, se consumer de douleur et de jalousie envers cette maîtresse à la beauté proverbiale qu'Henri ne cessa jamais d'aimer.
Alors que le pays est en proie aux bouleversements culturels et religieux, aux guerres et à l'éclosion d'un style français inédit en art, Diane et Henri gouvernent la France d'une même poigne : leurs initiales entrelacées figurent partout, des proclamations officielles aux boutons de portes des palais. Seule la mort accidentelle d'Henri à l'âge de 42 ans met un terme à l'amour de Diane ainsi qu'à la jalousie dévorante de Catherine. Cette dernière, qui avait adopté pour devise secrète « haïssez et attendez », pourrait enfin gouverner la France toute seule et selon ses caprices.
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