"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
toute ma vie, j'ai aimé, bu, mangé, fumé, ri, dormi, lu.
de l'avoir si bien fait, on m'a blâmée de l'avoir trop fait. je me suis bagarrée avec les hommes pendant plus de soixante ans. je les ai aimés, épousés, maudits, délaissés. je les ai adorés et détestés, mais jamais je n'ai pu m'en passer... la chaleur des hommes, qui m'a si bien enveloppée, ne fait que me rendre plus odieux ce grand froid qui avance. il n'y a pas de bras assez puissants pour m'en préserver, dans la nuit qui vient.
s. g.
Quand Fosca, sa grand-mère de coeur meurt, Constance repense alors aux paroles échangées, au dernier voyage qu'elles ont fait ensemble et pendant lequel Fosca s'est confiée à elle et lui a parlé de toute sa vie et surtout des hommes. de sa vie dont Constance découvrira aussi d'autres aspects au travers de lettres et de journal intime retrouvés au fond d'un placard...
Se plonger dans La douceur des hommes c'est se plonger dans la relation douce et forte que lie Constance à Fosca. Les deux femmes se sont rencontrées un jour à Venise, et Constance est devenue aussi importante que la petite-fille de Fosca. Dès les premières pages on ressent ce qu'elles partagent ensemble, ce lien puissant qui les unit. Les deux, bien que terriblement différentes, se sont bien rencontrées.
Avec ce roman c'est comme si l'histoire nous était contée doucement sur l'oreiller, on se laisse bercer par les confidences de Fosca qui nous fait sourire par sa sincérité parfois déroutante. Sans pudeur alors qu'elle va bientôt mourir, elle se livre à Constance sur sa vie, sur l'amour et sur tout ces hommes qu'elle a aimé. Sur ses relations fortes et fragiles à la fois et sur cet amour qui l'a blessé mais aussi comblé.
La douceur des hommes c'est une vie racontée d'une personne à une autre, ce sont des derniers instants partagés pour que quelqu'un se souvienne de ce qu'on a fait et été, des confidences qui nous font revivre quelques moments passés mais aussi une sensualité dévoilée.
Livre sans grande prétention, pas de grande intrigue et une fin assez prévisible, La douceur des hommes réussit à nous faire passer un très bon moment. C'est un roman doux, simple mais attachant. Un livre qu'on lit en souriant, touché par Fosca a laquelle on s'attachera très vite mais aussi à Constance qui se dévoilera peu à peu au fil des pages. Roman court, Simonetta Greggio réussit pourtant à en faire une véritable réussite, à nous faire chavirer le coeur en quelques pages et à nous démontrer que les souvenirs sont ce qu'il nous restera toujours quoi qu'il arrive alors autant s'en faire avec tout ce qu'il y a de plus beau possible.
Si vous souhaitez passer un petit moment de lecture simple, tendre et doux en compagnie de deux femmes attachantes, La douceur des hommes de Simonetta Greggio est disponible aux Editions le Livre de Poche.
Un avis plutôt court pour un roman qui l'est aussi !
Ce roman c'est l'histoire de Fosca qui meurt après avoir rencontré - retrouvé - Constance... Elle lui a raconté sa vie afin de lui faire aimé la sienne et on peut dire que Fosca a profité de tout et surtout de l'amour des hommes même s'ils lui ont brisé le coeur !
Un beau roman sur la vie, ses joies et ses peines auquel il manque un peu d'émotions car rien ne m'a vraiment troublée ! C'est dommage !!
Bonne lecture !
Dès les premières pages, le lecteur fait la connaissance de Constance, puis de Fosca, deux femmes intimement liées par une très grande amitié malgré leur différence d'âge. de retour en France après un ultime voyage sur la terre natale de Fosca, en Italie, Constance déplie la dernière lettre laissée par sa grand-mère de coeur. Resurgit alors la trame de ce périple, teinté des souvenirs d'une existence passée dans les bras des hommes qui ont partagé, de près ou de loin, la vie de Fosca. Comme elle le décrit si bien, elle a bien vécu et a pleinement profité de la vie autant qu'elle a pu. Mais plus que tout le reste, Fosca retrace son parcours amoureux, en songeant aux hommes qu'elle a connu, qu'elle a aimé, qui l'ont aimée… Sans pudeur ni vulgarité, elle livre sans détours ses peines, ses plaisirs et ses désillusions à Constance, à l'aube de la fin de sa vie.
Ce qui fait la force de ce roman, c'est la tendresse et la passion dont il est empli. le lecteur pourrait peut-être se trouver gêné des souvenirs formulés sans ambiguïté par cette vieille dame, mais il n'en est rien (et je suis pourtant d'un genre assez pudique dans mon vocabulaire). Ce qui prime avant tout, c'est la tendresse et la passion ressenties par cette femme envers les hommes, ces êtres qui ont donné un sens à sa vie. Il ne s'agit pas seulement d'un récit des souvenirs d'une personne sur le point de mourir, non. L'histoire va bien au-delà de ça. le personnage de Fosca a su prendre du recul sur son vécu, pour en tirer les enseignements nécessaires et faire le bilan de sa vie. Tout prend son sens au fil des pages pour aboutir à un joli dénouement qui vient finir d'éclaircir les dernières questions laissées en suspens dans l'esprit de Constance…
Ainsi, c'est une belle histoire que nous a livré Simonetta Greggio…
une magnifique ode à l'amour des hommes et l'amour pour les hommes...Très pur, plein d'oxygène!
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