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Sous le couvert d'un récit horrifique, Reeves-Stevens donne un cours de physique théorique. Palpitant.
La danse du scalpel est un roman d'horreur traitant comme une énigme policière un thème de science-fiction. Gore, polar et anticipation scientifique : les trois genres conjuguent leurs effets sur près de 400 pages de suspense et d'effroi. Corsée à souhait, la recette n'explique pourtant qu'en partie l'efficacité du livre. Car La danse du scalpel vaut plus que la somme de ses ingrédients.
Si Garfield Reeves-Stevens ne ménage pas les sensations fortes pour tenir en haleine son lecteur, il lui réserve des émotions qui dépassent de loin les frayeurs de série B. Son héroïne, l'inspectrice Kate Duvall, traque un tueur psychopathe qui trépane ses victimes à la perçeuse et dissèque leur cerveau. Rien de très neuf dans une histoire d'épouvante. Sauf que l'assassin n'est autre qu'Anthony Cross, jeune éphèbe au sourire candide et... prix Nobel de physique, considéré par les savants du monde entier comme un nouvel Einstein.
Dès lors, pour Kate Duvall, comme pour le lecteur qui connaît avant elle le coupable, il ne s'agit plus d'une enquête banale. Entre deux meurtres sanglants, l'auteur parle quantas, bêtatron et équations de Schrödinger. L'énigme se prolonge jusqu'aux niveaux subatomiques de la matière, au-delà du temps et de l'espace. Et sa résolution fait vaciller l'univers.
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