"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après la Commune, l'évidence du citoyen insurgé exerçant sa souveraineté fusil à la main ne disparaît pas totalement mais se transforme. L'arme devient un sphinx des mouvements révolutionnaires, surgissant dans les discours ou lors des actions, perpétuant en mode mineur la démocratie directe de la république de 1792. Puis, dans le monde communiste, l'arme devient un spectre. Perpétuellement invoquées, elles peinent à se matérialiser hors de l'autodéfense antifasciste, tant elles sont des objets indisciplinants, incompatibles avec l'exigence kominternienne. L'adieu aux armes, l'illégitimité de leur présence en politique, s'opère après les grèves de 1948, où leur présence en temps de paix est sans équivalent depuis 1871. Disparaît alors un rapport révolutionnaire aux armes né en 1789.
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