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La contestation (Moyen âge et temps modernes)

Couverture du livre « La contestation (Moyen âge et temps modernes) » de Gilles Lecuppre aux éditions Kime
  • Date de parution :
  • Editeur : Kime
  • EAN : 9782841747566
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 256
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

De la grogne à la révolution La vie politique permet d'emblée toute une gamme d'expressions du mécontentement. Dès le Moyen Âge, une certaine « opinion publique » se fait entendre épisodiquement, au gré des circonstances, sous la forme d'une parole populaire, que le pouvoir voudrait plus... Voir plus

De la grogne à la révolution La vie politique permet d'emblée toute une gamme d'expressions du mécontentement. Dès le Moyen Âge, une certaine « opinion publique » se fait entendre épisodiquement, au gré des circonstances, sous la forme d'une parole populaire, que le pouvoir voudrait plus corsetée, sans toutefois omettre d'en tenir compte, mais aussi par le biais du murmure potentiellement plus séditieux et redoutable, et jusqu'à la révolte. Néanmoins, tous les espaces ne sont pas également concernés par l'abolition de la contestation dans l'avènement radical d'un nouveau régime : avant d'en arriver là, on peut recourir à tous les ressorts du droit et de l'astuce, qui rendent souvent la révolution non nécessaire.
Thierry Lassabatère (LAMOP) L'engagement politique des poètes français sous Charles VI : Eustache Deschamps et Cuvelier, entre légitimation et contestation Julien Briand (LAMOP) :
Information et contestation à la fin du Moyen Âge Christophe Duhamelle (EHESS) Échelles, instruments et figures de la contestation dans le Saint-Empire (XVIIe-XVIIIe siècles) Alain Hugon (Université de Caen Basse-Normandie) Les mots et les choses de la contestation dans la révolte napolitaine de 1647-1648 De la désobéissance à l'hérésie L'Église apparaît certes comme tenante d'une doctrine. C'est cependant en tant force sociale qu'elle fait également l'objet de résistances : des valeurs nouvelles lui sont opposées par les laïcs, nobles ou bourgeois, et ses propres représentants, formés et éloquents, usent de la liberté de parole qui leur est donnée pour faire entendre leur dissonance politique ou jouer d'une provocation utile à leur promotion.
Nikoletta Giantsi (Université d'Athènes) :
Expérience religieuse et contestation : Le cas des « saintes femmes » de l'ancien diocèse de Liège Véronique Beaulande (Université de Reims-Champagne-Ardenne) Contester l'excommunication à la fin du Moyen Âge Manuela Águeda García-Garrido (Université de Caen Basse-Normandie) Désobéissance et contestation dans l'Église hispanique à l'époque moderne : la chaire, un espace de liberté ?
Acteurs et groupes contestataires Contester, c'est fréquemment défendre des privilèges, des droits, une corporation. Une contestation prudente, conservatrice, en un sens, peut provenir de groupes par définition jaloux de leurs prérogatives. Les instruments tactiques à leur disposition, avant même l'âge de l'espace public consacré, témoignent de leur capacité de mobilisation : grèves, serments, procès, complaintes, parodies, sarcasmes...
Nathalie Gorochov (Université Paris Est-Créteil) La contestation étudiante dans les premières universités d'Europe (XIIIe-XIVe siècles) Jean-Pierre Bordier (Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense) Théâtre et contestation à la fin du Moyen Âge Juliette Sibon (Centre universitaire Jean-François Champollion, Albi) Les juifs et la contestation politique en Europe méditerranéenne au bas Moyen Âge Vincent Meyzie (Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense) La magistrature seconde et la réforme Lamoignon (1788) : contestation politique ou réactions corporatives ?
La contestation au prisme de la controverse Le savoir emprunte à l'occasion de nouvelles voies, y compris dans les sociétés de tradition.
D'où l'émergence de controverses, parfois virulentes, autour de la nature de la connaissance et du progrès. Paradoxalement, toutefois, l'érudition peut être mise au service de l'invention.
Il existe ainsi des contestations créées de toutes pièces par les seuls savants, par pure spéculation ou parce que l'Église, au nom de laquelle ils parlent, change de projet et désigne rétrospectivement des ennemis parmi ses anciens courants orthodoxes. Une contestation maîtrisable est susceptible de rendre de grands services !
Emmanuelle Tixier du Mesnil (Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense) Sciences et contestation dans l'Espagne des Taïfas (XIe) Catriona Seth (Université de Lorraine) Le remède dans le mal : les controverses autour de l'inoculation variolique Alexis Fontbonne (Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense) La crainte des potentialités contestatrices de la mystique : le cas du Libre-Esprit Yann Dahhaoui (Université de Lausanne) Contester la légitimité par les origines. Les débuts de l'historiographie de l'évêque des Innocents (XVe-XVIIIe s.)

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