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La Confrérie des Louves est un « whodunnit » à l'anglaise croisé avec un polar classique. Il se compose de 7 chapitres correspondant chacun à un jour de la semaine et débute lorsqu'Edouard Schaeffer est retrouvé mort poignardé dans la cuisine de son restaurant, un soir où son épouse Denise reçoit chez eux ses trois amies d'enfance pour un dîner entre filles.
Un témoin l'atteste: la meurtrière est l'une de ces quatre femmes, charge au commandant Hamelin de découvrir laquelle de ses suspectes est passée à l'acte.
Etait-ce Denise, lassée de ses infidélités ? La belle Clara, dont le fils devait à Schaeffer une somme substantielle ? Clémence, l'artiste, avec la fille mineure de laquelle il entretenait une relation malsaine ? Ou enfin Maud, l'intello, dont il avait sciemment ruiné les espoirs de concevoir un enfant.
Sacrée semaine en perspective pour Hamelin, et mauvais timing car ce même soir, lui qui a consacré une bonne partie de sa vie à retrouver le chauffard qui a décimé sa famille, est enfin mis sur la piste de l'indélicat.
Au rythme d'interrogatoires qui virent tour à tour au jeu de massacre ou à la partie d'échecs, de fausses pistes en jeux de miroirs, Hamelin va découvrir que si les quatre femmes ont bien porté un coup mortel, c'était il y a trente ans, et que Schaeffer avait un ennemi bien plus dangereux, mieux dissimulé derrière les apparences.
Celles-ci étant souvent trompeuses, c'est lui-même, Hamelin, qui a causé à son insu la mort de ses proches. Oui, décidément, sacrée semaine pour le commandant...
Composé de sept chapitres correspondant chacun à un jour d’une semaine effrénée, j’ai suivi avec passion ces 4 amies et l’enquêteur.
Par petites touches nous découvrons le passé des 4 femmes et l’histoire de leur amitié fondée sur un acte fort.
Nous découvrons également pourquoi l’enquêteur ne dispose que de 5 jours pour résoudre le meurtre du cuisinier.
J’ai aimé que l’auteure m’envoie sur des fausses pistes plausibles.
J’ai aimé l’humour qui vient détendre un peu l’atmosphère de soupçon.
Un excellent moment de remue-méninge sur fond d’enquête policière.
Et l’éditeur m’a informé que la suite venait de paraître.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’enquêteur ravie quand il doit planquer ou intervenir dans une rue du Monopoly. Avec d’anciens collègues, ils comptent leur point de Monopoly quand ils interviennent dans une de ces rues. Bien sûr, la plus prisée est Champs-Elysée.
https://alexmotamots.fr/la-confrerie-des-louves-florence-rhodes/
Edouard Schaeffer, propriétaire du restaurant Paris-Boston, est retrouvé gisant dans une mare de sang par Ajay, son cuisinier indien, lequel déclare avoir vu une femme sortir par la porte arrière du restaurant, juste après la découverte du cadavre de son patron. Il décide de la suivre jusqu'à un immeuble du boulevard Malesherbes où vit la veuve. Hasard? Mensonge?
Denise, épouse du mort, et ses trois amies d'enfance: laquelle des quatre avait des raisons de vouloir tuer Edouard, ou à tout le moins, de le voir mort? Au commandant Hamelin et son équipe de démêler les fils de cet écheveau incroyablement complexe.
Reconstituer les alibis, les emplois du temps de chacune, interpréter les non-dits, aller au-delà des apparences afin de déterminer laquelle aurait un mobile. Fouiller dans le passé, chercher les rancœurs, exhumer les trahisons. Un travail de fourmi éreintant mais passionnant.
Peu à peu, l'auteur dresse des portraits psychologiques des quatre amies laissant au lecteur la rude tâche de faire le tri et d'émettre une hypothèse solide, convaincante parmi tous les scénarii possibles? Laquelle en voulait assez à Edouard pour franchir le pas? Ou lesquelles??
Conditions de l'enquête: le fait que l'une des suspectes soit directrice de cabinet du ministre du budget complique singulièrement la donne et donne au roman une dimension supplémentaire: "La presse était à l'affût du moindre scandale susceptible d'affaiblir ce gouvernement impopulaire. La nécessité de jongler sans cesse entre les diktas de Bruxelles et l'opinion publique pour la préparation du budget chargeait ses épaules d'une pression colossale. Il n'hésiterait pas à la sacrifier, comme on se défausse au tarot d'une carte inutile." (Pages 73-74).
Le +: même si l'on est passionné de polars et de sombres histoires de crimes, l'humour constitue toujours à mes yeux un petit plus pour, sinon alléger l'atmosphère, du moins soulager la pression: "Celui qui pensait que sa fille était dans une secte? Par parenthèse, on a vérifié, les pseudo-activités louches de sa gamine se limitent à l'organisation de réunions Tupperware. Rapport à sa vue basse, il a pris des barquettes en plastique pour des maquettes de soucoupes volantes et un groupe de ménagères pour le staff de la secte Moon." (Page 42).
La confrérie des louves: premier essai transformé avec succès!! rien à redire, que du bon. Maintenant, on attend le suivant...
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Dernière réaction par Jean-Thomas ARA il y a 4 jours
Dernière réaction par RC de la Cluzze il y a 9 jours
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