Dans son deuxième ouvrage, Claude Charles Chaix nous parle de l'attachement qu'un sous-officier de la Lutwaffe eut pour un enfant, fils de fermier Français.
Alors qu'ils auraient pu s'ignorer, réagir au travers de la haine, au contraire, c'est une tendre et indéfectible amitié qui les réunira.
De juin 1940 à fin août 1944, Karl et Jacquot vont réagir chacun à leur manière aux événements de la guerre qui embrase le Monde, sème le trouble dans la France occupée et ruine l'Allemagne.
Jacquot a-t-il le droit de devenir l'ami de Karl, d'en être le kamerad ?
La guerre ou la rivalité des familles ont provoqué bien des débats de conscience, que la littérature a souvent mis en scène.
Le roman que voici en est un nouveau témoignage : avec une sobriété de moyens frisant le dépouillement, son auteur a magnifiquement su dégager l'amitié du risque de trahison.
Ce faisant, il a su gagner notre coeur tout simplement.
Alain Durieux.
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