"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le kaddish est la prière des morts dans la religion hébraïque. Allen Ginsberg a choisi ce titre pour le long poème qui ouvre ce recueil pour célébrer la mémoire de sa mère Naomi qui est décédée en 1956. N'ayant pas assisté aux derniers moments de cette dernière, le poète a décidé de lui consacrer ce texte qui mêle l'amour et la rage, une danse endiablée avec la Mort au son d'un musicien de jazz et des souvenirs nostalgiques de la ville de Paterson où il a passé son enfance et où a vécu le grand poète William Carlos Williams. Ce questionnement sans concession aucune sur la foi, la transcendance, le destin de l'être humain se conjugue avec des réminiscences de son passé qui affluent comme autant de visions apocalyptiques ou torturantes est une litanie
chargée de peurs et d'angoisses, de sentiments déchirants et d'intuitions fulgurantes. Dans ces pages, tout comme dans les autres écrits contenus dans ce livre, Ginsberg définit son art poétique. C'est la transcription
hallucinée d'un flux de conscience charriant les éléments les plus disparates et les plus contradictoires, mais qui sous-tendent son expérience unique et pourtant partagée avec tous les grands poètes disparus et avec ses parents, ses amants et ses amis.
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