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Esprits du feu, de la pluie, du vent, des morts, esprits farceurs, espiègles ou malfaisants, les Kachina sont les esprits tutélaires de la culture indienne hopi et zuni du Nouveau-Mexique et de l'Arizona.
Invoqués lors des fêtes rituelles, ces messagers des dieux font usage de leurs pouvoirs bénéfiques afin d'aider les hommes à poursuivre leur voyage dans la vie. Incarnés par des danseurs masqués et costumés, les Kachina sont aussi des poupées destinées aux enfants qui les familiarisent avec la liturgie hopi. Elles rythment toute la vie des Hopis, à tel point que l'on comptera plus de 300 effigies selon les anthropologues.
Souvent fabriquées en racine de peuplier américain, ces figurines ont connu une évolution typologique considérable. Tout d'abord sculptées dans des formes géométriques, elles emprunteront peu à peu à l'homme des détails anatomiques et s'orneront au fil des siècles de vêtements et de parures. Le pouvoir suggestif des poupées Kachina a fasciné les Occidentaux. Ainsi, pris de passion pour l'art hopi, Max Ernst, André Breton, Paul Eluard, Claude Lévi-Strauss, entre autres, en constituèrent de belles collections, Max Ernst ne prenant d'ailleurs jamais le volant de sa voiture sans avoir au préalable embarqué une poupée Kachina !
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