"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le dernier grand témoignage sur Hitler intime.
Le commandant SS Heinz Linge (1913-1980) fut, pendant dix ans, le majordome d'Adolf Hitler. Cet ancien maçon intègre les rangs militaires dès 1933 pour devenir dans un premier temps garde du corps. Il intègre peu à peu le cercle restreint de son maître, dont il est l'un des plus fidèles partisans.
Voici enfin la traduction française de ses Mémoires (
With Hitler to the End) que les spécialistes considèrent comme un témoignage de premier ordre pour sa description de l'intime du Führer, petit bout de la lorgnette d'événements considérables au filtre des banalités de la vie domestique. Se révèlent au fil des pages la politique et la guerre ; le gouvernement et les loisirs ; les collègues de l'entourage direct et les dignitaires repus ; les quartiers généraux et la Chancellerie ; le cérémonial et la décontraction ; enfin, les voyages et les séjours au Berghof.
Linge resta aux côtés d'Hitler jusqu'à la fin, réglant après son suicide l'opération d'escamotage de sa dépouille, qu'il sortira du bunker pour y mettre le feu. Il tenta ensuite de sauver sa peau, avec moins de succès : il est capturé par les Soviétiques. Commence alors la deuxième grande aventure de sa vie, celle-ci bien moins agréable et confortable. La documentation moscovite nous révèle ainsi qu'il fut un des grands témoins utilisés par les services de sécurité et le ministère de l'Intérieur Béria pour rédiger à l'attention de Staline un épais " dossier Hitler ".
Présenté et commenté par Thierry Lentz, ce document exceptionnel entrera rapidement dans les bibliothèques de tous les amateurs des secrets du IIIe Reich.
Heinz Linge a passé dix ans au service d’Hitler en tant que majordome. Auprès de lui dès 1934, à l’âge de vingt et un ans, il jure de le servir jusqu’à la mort et fait partie de l’unité d’élite chargée de sa protection.
Après le suicide de son chef le 30 avril 1945 à 15h45, le commandant SS Heinz Linge met le feu à sa dépouille et celle d’Eva Braun, à l’extérieur du bunker, suivant les ordres d’Hitler. Fait prisonnier pour crimes de guerre par les Soviétiques, il compose un dossier important sur le dictateur pour Staline lui servant certainement de base à cet écrit. Ces mémoires sont publiées par un éditeur néerlandais en juin 1980, peu de temps après sa mort à l’âge de soixante-six ans.
Pour la première fois, les mémoires d’Heinz Linge sont publiées en France. Commentées par l’éclairage de Thierry Lentz, ces pages décrivent l’intimité du chef nazi, sa garde rapprochée, la présence d’Eva Braun, ses attitudes face à son entourage selon les différentes situations et au cours de l’évolution de la seconde guerre mondiale, ses marottes et au fil du temps, son isolement et la dégradation de sa santé.
En deux parties, Heinz Linge rapporte le quotidien d’un homme proche de la cinquantaine tranquille dont on peine à croire qu’il instaure une dictature extrêmement totalitaire, antisémite et xénophobe, de plus responsable de l’extermination de plus de cinq millions de personnes.
Alors…
Ce qui frappe en premier, c’est l’immodestie de cet homme qui se compare à un général du temps de Frédéric Le Grand. Du coup, malgré les années passées, on comprend que pour lui le mythe du “guide” reste intact.
Plusieurs fois, le livre tombe des mains. Comme lorsqu’Eva Braun arrive à ne pas faire fermer les coiffeurs au prétexte que les soldats, de retour du front, aiment voir leur femme bien coiffée !
La nausée n’est jamais loin. Comme lorsque le sort des juifs de Lodz et de Lubin est évoqué. Car, au fil des pages, malgré l’admiration béate et naïve du jeune homme pour l’homme qu’il servit si adroitement, la perversité du personnage transparaît.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/04/03/heinz-linge-jusqua-la-chute/
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