"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Robert Falco (1882-1960), chassé de la magistrature par les mesures antisémites de Vichy, apprend en juin 1945 que l'on recherche des conseillers à la Cour de cassation « parlant anglais et désirant éventuellement siéger comme juges au tribunal international en voie de création ». Il sera l'un des deux juges français au procès de Nuremberg.Commencé en juin 1945 à Londres où se déroule la conférence chargée de créer le tribunal international, le récit de l'auteur nous conduit de Berlin en ruines à Nuremberg avant de s'achever en octobre 1946 à Prague où, invité du gouvernement tchèque, l'auteur livre ses réflexions sur le procès qui vient de se clore.À travers ce journal sobre et alerte, illustré des dessins réalisés par Jeanne Falco, sa seconde épouse qui l'accompagna au cours de l'année passée à Nuremberg, Robert Falco nous fait découvrir les coulisses du « procès du siècle » et nous dépeint ses différents acteurs.Surtout, et c'est là un des principaux apports de son témoignage pour l'histoire, il nous permet de prendre la mesure du peu de moyens consacrés par le gouvernement français à cet événement, au regard de ceux déployés par les trois autres pays représentés (États-Unis, Grande-Bretagne, URSS). Le journal du juge Falco éclaire ainsi de manière originale la place de la France libérée dans le concert des nations.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !