Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Ce troisième livre à La Barque de Karine Marcelle Arneodo*, Jours de fête, vient confirmer une poésie très personnelle, qui interroge la provenance des mots et leur devenir.
D'où cette impression, à le lire, d'explorer des contrées du sens, entre veille et sommeil, ainsi rendu à sa multiplicité, comme aussi le sentiment de la vie qui est, qui a été, qui aurait pu être.
La « gaieté musicale d'une sauvagerie», d'un lointain qui ne se voudrait pas révolu, opère alors autant de ponts entre des réalités. Tandis que de l'attention portée « à guetter les allées et venues / des rêveries qui s'évaporent», de poèmes en vers et en prose, adresses et constats se suivent, survient l'aveu :
«je n'ai pas su de la déveine / déterminer le lieu exact de la fissure ». Comme si précisément, en ces pages, il s'agissait bien d'une exploration visant à le déterminer exactement. Fissure qui se pourrait celle d'une bouche, qui pour être fermée, n'en prononce pas moins des paroles, ainsi ici déposées.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"