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Le 27 juin 1959, Jean Colin mourait à Amiens à l'âge de trente-deux ans, victime d'une paralysie générale. Sa maladie, qui devait durer trois ans, l'avait contraint d'abandonner ses pinceaux. Depuis 1947, en marge de sa peinture, Jean Colin notait ses réflexions quotidiennes sur de petits carnets de toile noire qu'il portait toujours sur lui. Ce journal est ainsi devenu le prolongement de son oeuvre picturale, le peintre devenant peu à peu écrivain. Jean Colin ne nous serait pas connu sans sa famille et les amis qui l'entourèrent. Joseph Czapski est sans doute celui qui a le plus aidé Jean Colin et continua de le faire connaître après sa disparition.
« Aux qualités d'émotion qui rendent bouleversant ce journal intime d'un homme qui voit venir la mort et espère toujours guérir s'ajoute la solidité d'une oeuvre unique, picturale ou littéraire. C'est pourquoi l'itinéraire intérieur de Jean Colin s'inscrit dans une vision du monde qui rappelle un peu celle de Rilke. Où donc le vers de Rilke : « Le beau, le degré du Terrible qu'encore nous supportons » serait-il mieux à sa place qu'ici, dans une vie consacrée à désirer le monde et à le chanter parmi les souffrances de la maladie et la présence de la mort ? » (Paul Flamand)
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