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Jeanne d'Albret et Heni IV, mère et fils, reine de Navarre et roi de France ; l'ambiguïté et la foi

Couverture du livre « Jeanne d'Albret et Heni IV, mère et fils, reine de Navarre et roi de France ; l'ambiguïté et la foi » de Nicole Vray aux éditions Olivetan
  • Date de parution :
  • Editeur : Olivetan
  • EAN : 9782354791636
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Sous l'angle de la relation « mère-fils », le livre retrace le rôle de Jeanne d'Albret, la « reine huguenote », dans l'éducation et la vie publique d'Henri IV. Il permet de mieux comprendre sa personnalité et son époque, deux ou trois générations après les débuts de la Réforme. Partagé entre le... Voir plus

Sous l'angle de la relation « mère-fils », le livre retrace le rôle de Jeanne d'Albret, la « reine huguenote », dans l'éducation et la vie publique d'Henri IV. Il permet de mieux comprendre sa personnalité et son époque, deux ou trois générations après les débuts de la Réforme. Partagé entre le protestantisme de sa mère et le catholicisme de son père et de la cour, la Saint-Barthélemy le fera choisir la Réforme. Il est alors roi de Navarre, chef incontesté des troupes protestantes pendant les guerres de religion. Mais seul successeur au trône royal, il abjure en 1593. Le roi va dès lors suivre la voie de la paix religieuse par l'Édit de Nantes (1598) et militaire par le traité de Vervins (1598). Entouré de ministres, pour la plupart huguenots, dont Sully, Henri IV s'attache à redresser la France socialement et économiquement. Dans nombre de ses actes, les marques de la Réforme sont perceptibles, mais il prendra le recul nécessaire pour faire régner la paix. La politique d'Henri IV se distingue de celle de sa mère, mais aussi des leçons des chefs huguenots ou de la théologie sévère des hommes d'Eglise réformés : il ouvre une nouvelle voie pour conjuguer la tolérance en politique. En 1610, la France pleure le « roi de paix », mais qui comprend alors que ce début de XVIIème siècle voit disparaître un roi visionnaire, précurseur de conquêtes futures : la liberté de conscience, de pensée et la distinction entre foi privée et loi publique.

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