Il n'y a plus à découvrir ou à redécouvrir Jean Puy. Grâce à l'admiration passionnée de quelques critiques et de quelques collectionneurs (George Besson, le docteur Paul Gay...), il n'est jamais tombé dans l'oubli.
Pas un ouvrage d'ensemble consacré au fauvisme, qui ne le mentionne. Des expositions de groupe lui accordent une place, présentant, malheureusement, trop souvent les mêmes tableaux.
L'importante rétrospective organisée par Eric Moinet, au musée Déchelette à Roanne en 1988, ainsi que celle proposée par Patrick Jourdan au musée des Jacobins à Morlaix en 1995 apportaient déjà une vision plus vaste et plus diversifiée de sa production. Ses proches se sont préoccupés de réunir lettres, manuscrits et coupures de presse.
Une nouvelle génération d'historiens d'art, en tête desquels il faut citer madame Jacqueline Munck, diplômée de l'École du Louvre, conservateur au musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, s'intéresse à l'oeuvre de Jean Puy.
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