L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
L'émotion du poème étreint sans prévenir. Elle est l'indicible mouvement. Le mot a la force de l'oiseau minuscule qui nous distrait ou plutôt qui nous ex-trait du désespoir. Rouge-gorge et chardonneret passent devant ma fenêtre et se posent un instant devant les fleurs jaunes de pissenlit. Leur rôle premier est d'attirer le poème, là où il ne sait encore aller, dans un labeur de géant qui consiste à s'éloigner autant qu'à se montrer. Le poème c'est eux. Le poème c'est vous qui peut être un jour lirez ces mots, les regarderez avec précaution comme j'ai regardé ces bergeronnettes grises qui vont et viennent parce qu'en face de moi, sur le mur de pierres, qui de lui-même dit son histoire d'art an-cestral et de patience, elles ont fait leur nid sans trembler. André PRODHOMME Nous cheminerons dans l'innocence Ne sachant faire autrement que chanter la gloire Du sein nourrissant Ils sont pourtant d'allure moderne Ceux qui avec leur mine explosive Offrent au monde de mourir Cérémonieusement Mais les insectes Résistants aux crémations à ciel ouvert Donnent du vivant Un témoignage d'humeur sacrée Courant sur les chairs encore fumantes Ils sont les minuscules qui en remontrent à la lumière Extrait du poème « Les minuscules »
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