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Patron du FBI de 1924 à 1972, nul n'a connu autant l'Amérique des années 1920 à 1970 que J. Edgar Hoover.
Anthony Summers, prix Pulitzer, nous fait revivre plus de cinquante ans d'histoire de la part obscure des États- Unis. Commentant son livre, Norman Mailer a écrit « Hoover a fait plus de mal aux États-Unis que Joseph Staline. » J. E. Hoover est embauché par le « Bureau d'investigation » en 1918. Il se consacre à la chasse aux «Rouges», qui demeurera toute sa vie sa hantise. Nommé directeur en 1924, il sera le patron du FBI jusqu'à sa mort, en 1972.
Homme du Sud, Hoover est un raciste décomplexé. Il n'aime pas plus les Juifs et il a pour les catholiques la prévention d'un protestant qui voit dans la confession un mécanisme pervers. Il se veut le rempart d'une morale victorienne qui dénonce toute sorte de déviations et stigmatise à foison l'adultère et l'homosexualité comme les plaies ouvertes d'une société décadente. Mais ce puritain conservateur cache un homosexuel honteux.
La montée de la criminalité pendant la crise fera sa légende et celle de ses hommes, les G Men. Mais le FBI se transforme bien avant la Seconde Guerre mondiale en police politique. Les États-Unis lui « doivent » le laboratoire le plus moderne du monde, un archivage d'empreintes digitales qui englobait, au terme de sa carrière, 160 millions d'individus. Il a traqué toutes les « sorcières » possibles et imaginables, privilégiant les cibles en vue et ne négligeant aucun recoin de leur vie privée.
Tous les présidents essayeront peu ou prou de le démettre ou de l'éloigner. Quand les Kennedy accèdent au pouvoir en 1960, ils s'étonnent de l'énergie consacrée par le FBI à la lutte contre le communisme au regard des faibles efforts déployés pour combattre le crime organisé. Hoover le prend mal et face au président, lui rappelle la contribution de la mafia à son élection et les rapports que son père Joe entretient avec elle. On comprend alors que rien ne le motive à se dresser contre le complot qui se dessine dans l'ombre pour assassiner JFK et dont il a la preuve par de nombreux comptes rendus d'écoutes. Il ne contredira évidemment jamais la commission Warren qui conclut à l'acte d'un déséquilibré. À sa mort, les dossiers de l'homme qui avait passé sa vie à espionner l'Amérique ont disparu. Pouvait naître la légende de ce personnage digne des romans de James Ellroy, incarné à l'écran par Leonardo Di Caprio dans le film J.Edgar de Clint Eastwood et qui a inspiré à Marc Dugain son roman la Malédiction d'Edgar.
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