"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il pourrait s'agir de la folie des nations et des peuples après les orages néfastes de la fin des années soixante : mais pour l'auteur d'Impostures, " la belle déraison " est plus simplement l'amour de la jeunesse, l'amour de vivre, une sorte de religion du bonheur qui ne veut pas remettre au lendemain la chance d'être heureux. La déraison concerne l'amour et les amours cultivées avec une sérénité païenne. D'autant que le bonheur se sait précaire sur un fond de calamités rémanentes - au Chili, au Cambodge, notamment. Cluny plus que jamais parcourt le monde, motifs professionnels ou non : il poursuit sa quête de l'Extrême-Orient, découvre enfin le si lointain Japon, qui, dans son adolescence, lui avait été objet d'admiration un peu mythique, puis de détestation... Occupé de critique littéraire et de cinéma, Cluny note sans y insister (est-il inquiet ? il ne le dit pas) : " Pour devenir un grand écrivain, il faut écrire ; or je n'écris pas. " Une poignée de poèmes, pourtant, et le matériau de deux essais à venir. Et des pages lucides, ironiques, accusatrices, dont il prend conscience qu'elles composent peu à peu ce qui deviendra (peut-être) un journal littéraire...
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