Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
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Principale figure du romantisme américain, la réputation d’Edgar Allan Poe n’est plus à faire. Souvent mentionné pour ses nouvelles comme la célèbre Chute de la maison Usher passionnément mise en musique par Eric Woolfson et Alan Parsons sous le nom d’album Tales of Mystery and Imagination, il inspire et traverse les époques. La diversité de son œuvre mêlant poésies, nouvelles, contes, pièces de théâtre et un unique roman achevé séduit Charles Baudelaire qui s’adonne à la traduction de nombreux textes de l’auteur américain et ceux du futur recueil Histoires extraordinaires (éditions Livre de Poche) en font bien sûr partie. Il résonne aujourd’hui comme l’un des recueils les plus célèbres d’Edgar Allan Poe.
Histoires Extraordinaires illustre les thèmes les plus chers à l’auteur en dévoilant des intrigues teintées d’onirisme, de spiritisme mais également de sciences. Ainsi, crimes à élucider, morts à réveiller et voyages en ballon jusqu’à la Lune se meuvent pour émerveiller le lecteur qui frissonnera ou se questionnera au gré des nouvelles. Edgar Allan Poe, maître de l’horreur et critique littéraire rongé par l’alcool reste un incontournable de nos nuits d’automne animées par le vent qui siffle dans les volets et la brume sous le lampadaire.
Les nouvelles d’Histoires extraordinaires ont été écrites entre 1832 et 1845 mais c’est seulement en 1856 que Charles Baudelaire se décide à les traduire et les assembler sous ce nom de recueil. Mais c’est bien vrai, elles sont extraordinaires ces nouvelles tant pour leur époque que leur intrigue ! Elles flirtent sans cesse avec le scientifiquement correct qui donnera naissance à l’esquisse du roman policier d’aujourd’hui, l’inexplicable et l’exquis frisson qui anime majoritairement l’écriture de Poe.
Des plus connues du recueil, on mentionnera bien sûr Double assassinat dans la rue Morgue qui met en scène pour la première fois le détective Auguste Dupin mais également Le scarabée d’or, illustre nouvelle publiée aujourd’hui sous mille éditions à elle seule. Un succès fulgurant dès sa première publication en 1843 dans le journal de Philadelphie, Dollar Newspaper, qui met en scène un dénommé William Legrand découvrant un superbe scarabée doré sur l’Ile Sullivan l’obsédant jusqu’à la folie et la quête d’un trésor.
Notons alors que ces nouvelles gardent une forme de vraisemblance qui séduit énormément le lectorat alors que le plus curieux se trouve dans la seconde partie du recueil bien moins axée sur le coté enquête et aventure pour laisser place à quelque chose de plus fantastique, voire de l’horrifique mélancolique. On y découvre Poe, ses questionnements et sa philosophie à travers de courts écrits comme Révélations magnétiques mais également Morella et Ligeia dans lesquelles il aborde la mort par des figures de femmes érudites et mystérieuses.
D’une écriture profondément romantique et gothique, il joint l’inspiration théâtrale à la prose pour accentuer le morbide, l’inquiétude et la surprise. C’est un microcosme surprenant et addictif qui illustre en quelques pages tout le talent de l’auteur américain qui ne vole pas sa dénomination de Maître de l’horreur !
Cet ouvrage est en grand classique de la littérature où Edgar Allan POE a écrit avec sa plume novatrice et inédite. Il a été merveilleusement traduit par Baudelaire, qui pourtant excellait dans un autre domaine. POE est en grand maitre nouvelliste qui écrit des histoires fantastiques. Ma nouvelle préférée est "la lettre volée", cette nouvelle est intemporelle.
On associe, souvent à tort, Edgar Poe aux histoires macabres alors qu'il n'a pas écrit que ça, il est par exemple l'initiateur du roman policier, avant que Conan Doyle n'en améliore la thématique avec la création de son célèbre détective Sherlock Holmes.
D'ailleurs, dans son premier recueil établit et traduit par Charles Baudelaire, on dénombre assez peu d'histoires sordides et sombres. Il y a bien « Morella », « Metzengerstein », « Ligeia », « Les souvenirs de M.A. Bedloe » et « La vérité sur le cas de M. Valdemar ».
Quand à celles mises au début, il s'agit d'histoires policières où Poe se plait à diluer ses intrigues dans un raisonnement logique irréfutable.
Mais, à mon sens, la véritable caractéristique du style d'Edgar Poe est l'emploi quasi-systématique de la première personne du singulier, tout comme Lovecraft au siècle suivant, ce qui confère à son œuvre une aura particulière en parfaite symbiose avec le lecteur et il en sort quelque chose de grandiose.
Monde effectivement extraordinaire...
j'ai apprécié le premier, tome, le second je l'ai vite mis de coté . Un de mes livres favoris .
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