De 350 ans après le déluge au flamboyant mois d'août 1944, étonnante Sologne, en vérité... L'auteur s'efforce ici de relater les surprenantes péripéties de cette longue histoire... Oui, surprenantes car la Rome des Césars n'est, paraît-il, qu'une pâle copie de la Rome solognote.
Sur la Sologne, il reste utile d'établir de quelle manière les habitants de cette région y vécurent quotidiennement, y survécurent difficilement et surent affronter les terreurs ancestrales de cette contrée chère à Eugène Sue et vilipendée par George Sand.
D'un chapitre à l'autre, on apprend ici ce que furent le Saint patron des solognots (et des braconniers), la Sainte patronne des solognotes (et des bergères), quelles églises demeurent maudites à tout jamais en Sologne (et à cause de qui). Quelles charmantes femmes fantômes viennent à minuit voir les touristes qui visitent les châteaux de Cheverny et de Fougères ; nous apprenons aussi qui furent les possédées de Romorantin (1607-1609) et de Coulons (1867), quelle fut, d'après les documents contemporains, l'épouvantable affaire Thomas (1886-1887), et comment mourut, à Romorantin, la dernière femme guillotinée en place publique.
Vous saurez tout sur la guerre dite « des sabotiers » qui opposa les armées du roi Soleil aux Solognots (1649-1659), tout sur le domaine de Chambord aux époques où il servit de centre oecuménique militaire (1745-1750) ou de principauté paternaliste (1821-1930).
Et puis, vous retrouverez ici la Sologne d'Alain-Fournier, de Marguerite Audoux, de Maurice Genevoix.
Celle de toujours.
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