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Par son exceptionnelle durée, par la qualité philosophique de l'échange, mais aussi par le ton singulier de ces lettres et l'intimité du propos, la correspondance entre Hannah Arendt et son second mari, Heinrich Blücher, occupe une place éminente dans les " grandes correspondances " du siècle.
De leur rencontre à Paris en 1936 - elle a vingt-neuf ans, il en a trente-sept, elle est juive, il est communiste, tous deux sont contraints de fuir le régime nazi -, à l'exil aux Etats-Unis, en passant par l'internement de Blücher au camp de Gurs, la relation d'Arendt avec Heidegger, l'affaire Eichmann, le mari et la femme ne cesseront jamais de s'écrire dès qu'ils sont séparés. Hannah Arendt se montre ici sous un visage qu'on lut connaît peu, passionnée, fragile, amoureuse. Blücher, dont ces lettres sont la principale oeuvre, loin d'être un simple faire-valoir, révèle une personnalité riche, foisonnante même, dont on découvre l'importance dans la formation politique et historique de sa femme.
De tous les textes posthumes de Hannah Arendt, celui-ci est sans conteste le plus important, le plus personnel aussi. Sa lecture apportera un éclairage vraiment neuf sur l'oeuvre de celle qui a eu la tâche redoutable entre toutes de penser son siècle.
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