Le propos du présent ouvrage porte sur la possibilité d'un espace politique assaini de toute pratique et de tout discours moyenâgeux. C'est, en ce sens, une réflexion sur la prise de parole dans cet espace. Prise de parole parce que concernant au dernier chef la gestion des affaires de la cité et cela depuis les mutations politiques qui ont cours en Afrique à partir de la fin de la décennie 90. Si tel est son ton, c'est parce que l'espace politique est un espace où s'opposent et se répondent les discours, la plupart contradictoires, tenus par les différents acteurs politiques. Or, avec du recul, on constate que les discours sont tronqués à tel point que les anges de la honte se moquent non seulement des acteurs, mais aussi des spectateurs. Les différentes analyses de cet essai sont donc comme des aiguilles d'acupuncture qui, placées à des endroits précis, suscitent des réactions spécifiques. Des aiguilles finalement parce qu'elles sortent de toute posture confortable et de tout propos lénifiant pour faire tomber le voile des mécanismes les plus inexorables de la soumission de l'humain par l'humain.
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