"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une fiction consacrée à la vie mouvementée et à la fin du peintre Nicolas de Staël.
«René vient déjeuner dans son atelier de la rue Gauguet, près du parc Montsouris, deux ou trois fois par semaine. Blanc du ciel qui enserre Paris même en ce début juin. René réinvente les couleurs pour le peintre. Il revient de l'Isle-sur-Sorgue, sa ville natale. Il lui dit son Sud. Ses odeurs. L'eau qui circule. Les villages perchés. La pierre chaude. Les horizons et les ciels étoilés.
- Ah, cette lumière que tu trouverais là-bas.
Nicolas a rencontré René deux ans plus tôt, en 1951, grâce à un ami commun, critique d'art.
Emballement réciproque. Les deux géants de presque deux mètres se plaisent. Ils se lisent des poèmes, parlent de peinture, de la Provence. Nicolas aime l'engagement de René qui a été résistant dans le Vaucluse. Il aime sa poésie puissante, elliptique, terrienne. René aime l'impétuosité du peintre. Très vite, ils ont envie de travailler ensemble. »
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