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Génial, ma mère est morte !

Couverture du livre « Génial, ma mère est morte ! » de Jennette Mccurdy aux éditions Lattes
  • Date de parution :
  • Editeur : Lattes
  • EAN : 9782709671989
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Jennette McCurdy a six ans lorsqu'elle passe sa première audition. Sa mère a un rêve, que sa fille unique devienne une star, et Jennette ferait n'importe quoi pour la rendre heureuse. Suivre la « restriction calorique » qu'elle lui impose et se peser cinq fois par jour ; endurer pendant des... Voir plus

Jennette McCurdy a six ans lorsqu'elle passe sa première audition. Sa mère a un rêve, que sa fille unique devienne une star, et Jennette ferait n'importe quoi pour la rendre heureuse. Suivre la « restriction calorique » qu'elle lui impose et se peser cinq fois par jour ; endurer pendant des heures ses commentaires désobligeants lors de séances de maquillage à domicile : « Tes cils sont invisibles, d'accord ? Tu crois que Dakota Fanning ne teint pas les siens ? » ; se laisser doucher jusqu'à l'âge de seize ans ; quitte, même, à lui partager son journal intime, son courrier électronique et tous ses revenus.

Enfin choisie pour jouer dans une nouvelle série sur Nickelodeon, iCarly, Jennette est soudain sous le feu des projecteurs. Ravie, sa mère inonde de mails les clubs de fans et tutoie les paparazzis; Jenette est rongée par l'anxiété, la honte et le dégoût d'elle-même. Son mal-être ne fait qu'empirer lorsque sa mère meurt dun cancer.

Dans cette autobiographie aussi déchirante qu'hilarante, Jennette McCurdy retrace son histoire avec une franchise rafraîchissante et une bonne dose d'humour noir - véritable ode à la résilience, à l'indépendance et à la joie de se laver les cheveux soi-même

Traduction de l'anglais (Etats-Unis) par Corinne Daniellot

« Un récit addictif où l'on éclate de rire, malgré cette relation toxique entre une mère et sa fille. » Ariane Bois, Psychologies Magazine

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Avis (7)

  • Ce ne serait surement pas le titre, ni la couverture, ni le nom de l'autrice, actrice américaine dans des rôles d'enfants ou d'ados, pour des enfants et des ados, et que je ne connaissais pas du tout, qui m'auraient décidé à lire ce livre.

    Non c'est un retour de mon ami Bruno (Pancrace) qui...
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    Ce ne serait surement pas le titre, ni la couverture, ni le nom de l'autrice, actrice américaine dans des rôles d'enfants ou d'ados, pour des enfants et des ados, et que je ne connaissais pas du tout, qui m'auraient décidé à lire ce livre.

    Non c'est un retour de mon ami Bruno (Pancrace) qui m'a décidée. J'avais jadis noté Florida sur ce thème, et puis il avait sombré au fond de ma PAL. J'ai donc opté pour celui-ci qui est une autobiographie.

    Jennette est la seule fille d'une famille pauvre de Mormons, vivant en Californie non loin de Los Angeles. Sa mère avait un rêve : devenir actrice. Elle n'a pas pu le réaliser et va le reporter sur sa fille. Et ce n'est pas le moindre de ses défauts. Elle ne travaille pas, profite de son statut d'ancienne cancéreuse, accumule tout et n'importe quoi dans sa maison, contraignant ses enfant à dormir sur de petits matelas déroulés pour la nuit, colérique, autoritaire, à tel point que je me demande comment sa famille pouvait la supporter. Et elle va s'emparer de la vie de sa fille, la poussant dans une voie qu'elle aurait voulu être la sienne, mais que la fillette ne désirait pas. Et celle-ci, animée par l'amour qu'elle porte à sa mère, par le désir de la rendre heureuse va se soumettre à ses dictats. Et la mère ira jusqu'à mettre la santé de sa fille en péril pour la garder enfant autant que possible qu'elle puisse continuer à incarner ses rôles.

    Un livre qui montre parfaitement l'emprise d'une mère toxique, qui joue sur l'amour que lui porte sa fille, qui n'hésite devant rien et qui va durablement laisser son empreinte néfaste sur sa fille, qui même après la mort de sa mère, mettra des années à échapper à l'influence de celle-ci. La reconstruction sera longue et sans doute pas encore achevée au moment de l'écriture de ce livre qui l'aura surement aidée à surmonter ses problèmes.

    Il y a quelques longueurs, quelques redites, peu de qualités d'écriture, mais j'ai été vraiment touchée par Jennette qui raconte avec une bonne dose d'auto-dérision l'engrenage dans lequel elle a été entrainée.
    La vision de l'intérieur du monde des studios, des contraintes du tournage de séries est aussi très intéressant. L'envers du décor n'est pas toujours rose et la condition d'acteur pas toujours enviable :
    « Un acteur ignore quel agent aura envie de le représenter ; il n'a aucun contrôle sur les rôles pour lesquels cet agent le recommandera, sur l'audition qu'il obtiendra, sur le déroulement de cette audition, sur le choix qui sera fait ; il n'a pas son mot à dire au sujet de ses répliques, de ses costumes, de la manière dont le réalisateur dirige le tournage, ou des choix de montage de ses propres scènes ; il doit croiser les doigts pour qu'une chaîne achète sa série ou pour que son film trouve son public ; il ignore s'il accédera un jour à la gloire et, dans le cas où cela se produit, il se retrouve à la merci des critiques et des médias. J'éprouve un respect infini pour celles et ceux qui parviennent à tolérer une telle incertitude dans leur quotidien, mais j'ai compris que je n'en étais plus capable. »

    Si cela avait été un roman, j'aurais pensé que l'auteur exagérait. Il est toujours difficile de juger de la véracité d'une autobiographie, mais même si certains faits sont amplifiés, ce témoignage reste stupéfiant et instructif à la fois. Comment imaginer qu'une femme puisse se conduire ainsi avec un de ses enfants !

    Meri à NetGalley et aux éditions JC Lattès pour ce partage #Génialmamèreestmorte #NetGalleyFrance

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  • Ma chronique : le 25/06/24
    " Ma mère m'a empêché toute ma vie de respirer. Et maintenant elle ne respire plus. Aimer et haïr, c'est manger et vomir."
    On peut hésiter devant une couverture aussi criarde et un titre aussi claquant et pourtant les bonnes critiques de cet ouvrage ont attisé ma...
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    Ma chronique : le 25/06/24
    " Ma mère m'a empêché toute ma vie de respirer. Et maintenant elle ne respire plus. Aimer et haïr, c'est manger et vomir."
    On peut hésiter devant une couverture aussi criarde et un titre aussi claquant et pourtant les bonnes critiques de cet ouvrage ont attisé ma curiosité.
    Le titre original "I'm Glad my mum died" est plus précis. "Je suis soulagée, ma mère est morte".
    Oui Jennette est soulagée, débarrassée d'une mère excessive, abusive, toxique..et pourtant Jennette l'a aimée cette mère!
    Cette autobiographie de Jennette Mc Curdy est née d'un cri de colère, celui d'une enfance brisée et d'un besoin de se reconstruire.
    La mère n'a pas pu être comédienne donc sa fille le sera! Dès l'âge de six ans, Jennette devra courir les castings, affronter le milieu du show-biz, des séries télé pour décrocher un rôle à tout prix. On lui blanchit les dents, lui éclaircit les cheveux et surtout elle doit restée très mince et ne pas grandir trop vite! " j'étais devenue un numéro de foire "nous dit-elle.
    Elle joue pendant 18 ans le rôle qu'on lui a attribué, dans sa vie et sur scène : être belle et obéir.
    Elle est terrifiée à l'idée de se tromper, de ne pas être à la hauteur de ses rôles ( qu'elle déteste) dans de séries pour enfants et adolescents (qu'elle déteste tout autant !). La perspective de contrarier sa mère la met dans un état de grande anxiété.
    L'auteure, dans un style limpide, plutôt un langage parlé, se livre sans pudeur en évoquant
    - ses jeunes années à subir une pression maternelle intense pour devenir célèbre.
    - les années suivantes de boulimie, d'anorexie, d'alcoolisme, d'angoisse.
    - la période d'analyse pour comprendre cette relation entre amour et détestation et les fractures graves qui en résultent.
    Cette histoire est plutôt tragique, même si elle est aromatisée de quelques expressions amusantes.
    Au fil des pages on est choquée par l'emprise qu'exerce une mère sur son enfant, de la violence psychologique des mots qu'elle utilise.
    La vie des enfants artistes est parfois plus sombre que rose.
    Citation : « Des millions de gens rêvent d'être célèbres, non ? Pourtant j'estime être en droit de me plaindre puisque ce n'était pas mon rêve à moi, mais celui de Maman, et qu'elle m'a forcé à le réaliser. »

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  • Même si le titre est dérangeant, voire choquant, l'auteur nous livre là une biographie sans retenue, qui confirme le rôle prépondérant de l'enfance sur le devenir de l'adulte. Fort heureusement, l'humour permet d'aller au bout de cette lecture coup de poing, qui me laisse tout de même un goût amer.

    Même si le titre est dérangeant, voire choquant, l'auteur nous livre là une biographie sans retenue, qui confirme le rôle prépondérant de l'enfance sur le devenir de l'adulte. Fort heureusement, l'humour permet d'aller au bout de cette lecture coup de poing, qui me laisse tout de même un goût amer.

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  • J'ai découvert l'actrice dans les Teen movie de Nickelodeon avec Icarly, Sam et Cat, Best player, j'avais entendu une polémique autour de cette jeune actrice que mes enfants adoraient. Puis plus de film ou série. J'ai vu que ce livre sortait, le titre a attiré ma curiosité.

    On découvre...
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    J'ai découvert l'actrice dans les Teen movie de Nickelodeon avec Icarly, Sam et Cat, Best player, j'avais entendu une polémique autour de cette jeune actrice que mes enfants adoraient. Puis plus de film ou série. J'ai vu que ce livre sortait, le titre a attiré ma curiosité.

    On découvre l'influence toxique de la relation avec sa mère, les effets sur sa psyché et sa confiance en soi. On découvre son enfance, sa vie de famille, ses troubles alimentaires, son univers de jeune star sur les plateau et son anxiété.
    Le témoignage de Jennette est loin d'être anxiogène puisqu'il y a de l'ironie et de l'humours. Bon si vous aimez lire un biopic sur une star qui se plaint de sa vie alors que d'autres on une vie bien moins heureuse ou chanceuse, passé cette lecture. Pour moi ce livre m'a apporter quelques réponses sur les problèmes de comportement de cette jeune femme par le passé.

    Le style est fluide, la lecture n'est ni lente ou trop rapide, c'est un témoignage donc j'ai ni un avis négatif ni un coup de coeur. Une lecture simple sans prise de tête.

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  • Ce n’est pas un roman et pourtant ce texte autobiographique en possède tout le pouvoir addictif et l’art de convoquer l’émotion.

    Le récit est édifiant. Même si l’on n’ignore pas l’existence de la maltraitance, elle s’incarne ici avec beaucoup de force et de lucidité. Ce que l’autrice a subi...
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    Ce n’est pas un roman et pourtant ce texte autobiographique en possède tout le pouvoir addictif et l’art de convoquer l’émotion.

    Le récit est édifiant. Même si l’on n’ignore pas l’existence de la maltraitance, elle s’incarne ici avec beaucoup de force et de lucidité. Ce que l’autrice a subi vous prend aux tripes. Conséquence d’une folie maternelle avérée, qui laissera des traces même après sa disparition, la spirale infernale des troubles du comportement alimentaire est parfaitement évoquée, avec toute la difficulté du dilemme entre la raison et les pulsions.

    On assiste également au parcours si risqué d’une enfant-star, proie de manipulateurs qui n’ont d’autres buts que de conforter sur compte en banque, et tirent les ficelles de destins fragilisés par l’alternance du succès et de l’oubli .

    Jeannette McCurdy a un don incontestable pour l’écriture, quand celle-ci lui permet de se livrer. Une carrière de romancière est-elle en train de naître ?

    Merci à Netgalley et aux éditions Lattès

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  • Un titre insolent voire provocant ; il faut « tuer la mère » pour exister selon certains psychanalystes. Parfois les relations intra-familiales sont telles que le statut d’enfant est intimement lié à celui de ses géniteurs, voire broyé.

    Qui n’a jamais été interpellé par ces mères qui exposent...
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    Un titre insolent voire provocant ; il faut « tuer la mère » pour exister selon certains psychanalystes. Parfois les relations intra-familiales sont telles que le statut d’enfant est intimement lié à celui de ses géniteurs, voire broyé.

    Qui n’a jamais été interpellé par ces mères qui exposent leurs filles dans des concours, des défilés et les griment comme des petites femmes ?

    C’est tout le quotidien de Jennette McCurdy (dont j’ignorai l’existence). Jennette est une jolie blondinette américaine coachée par sa mère qui l’emmène à sa première audition à 6 ans et ne la lâchera pas jusqu’à son décès (d’où le titre).

    S’ensuivent des années de castings, d’auditions, de pression maternelle qui projette ses rêves inaboutis sur sa fille. Et une petite fille qui veut tout pour le bonheur de sa mère, laquelle a survécu à un cancer.
    Jennette est touchante tant elle cherche à toujours plaire et faire plaisir à sa mère, elle apprend à pleurer sur commande, elle se prive de manger pour atteindre une minceur extrême (d’où ensuite troubles alimentaires permanents), elle se laisse emmener dans des castings sans protester.

    Elle est terrible cette mère rescapée d’un cancer qui n’hésite pas à mettre sa maladie dans la balance pour obtenir ce qu’elle veut.

    Une mère toxique, voire maltraitante, limite dans ses gestes – sa mère la douche jusqu’à l’âge de 16 ans ?! Elle manipule sa fille, la façonne à son image sans limite.

    La dernière partie intitulée « Après » perd en intensité puisque c’est la vie après la maman. Du chagrin et du soulagement, difficile de vivre dans ces conditions, de trouver ses marques.

    Je ne sais pas à la fin du livre si j’étais scandalisée ou mal à l’aise, un peu des deux certainement. Comment se construire dans un tel contexte, une enfance volée par une mère abusive, névrosée ?

    Pourtant, le dernier mot de Jennette à la toute fin du récit, après être allée sur la tombe de sa mère est « je ne reviendrai pas ». J’espère sincèrement que cette jeune femme s’en sortira, qu’elle trouvera un équilibre et un sens à sa vie.

    J’ai trouvé étrange d’ailleurs qu’il ne soit pas question de thérapeutes afin que Jennette puisse (re)construire sa vie., ni de sa part ni de celle de ses proches.

    Je remercie Babelio pour m’avoir offert cette lecture qui me sort de mes lectures habituelles.

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  • Jennette McCurdy en avait sûrement besoin. Elle devait raconter son enfance et ses débuts dans l’âge adulte pour évacuer un stress, une souffrance profonde. Le titre de son autobiographie donne, sans mystère, la responsable : sa mère !
    D’emblée, le prologue touche au cœur avec cette maman en...
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    Jennette McCurdy en avait sûrement besoin. Elle devait raconter son enfance et ses débuts dans l’âge adulte pour évacuer un stress, une souffrance profonde. Le titre de son autobiographie donne, sans mystère, la responsable : sa mère !
    D’emblée, le prologue touche au cœur avec cette maman en soins palliatifs, emportée par un cancer du sein dont elle a su se servir à de nombreuses reprises comme Nettie, le diminutif de Jennette, le mentionne à plusieurs reprises.
    Papy, Mamie et Papa sont dans la salle d’attente alors que Nettie et ses trois grands frères, Marcus, Dustin et Scott sont aux côtés de leur mère dans la chambre de l’hôpital.
    C’est le moment de revenir en arrière dans une grande première partie : Avant. Les réflexions savoureuses déboulent en cascade lorsque l’autrice décrit sa famille et la maison où ils vivent. Debra McCurdy, la mère, rêve de faire de sa fille une actrice et va employer tous les moyens pour y parvenir. Si cela est parfois amusant, c’est très difficile à supporter mais Nettie sait bien expliquer avec humour cette mainmise absolue.
    La famille McCurdy fait partie de la congrégation mormone de Garden Grove, près de Los Angeles, en Californie. Papy est agent d’accueil à Disneyland, Mamie réceptionniste dans une maison de retraite et Maman, malgré un diplôme d’esthéticienne n’assure que des remplacements durant les fêtes, dans les supermarchés. Quant à Papa, cet être presque transparent, il travaille aussi mais il subit la tyrannie de sa femme qui peut l’envoyer, sur un coup de colère, dormir dans sa voiture…
    La mère déploie donc tous les moyens pour que sa fille soit sélectionnée d’abord pour des rôles de figurante. Elle a 8 ans. Cela marche car Nettie est une petite fille très obéissante, subissant avec beaucoup de patience toutes les lubies, les volontés de sa mère qui l’habille, la maquille, la douche...
    Les commentaires de Nettie sont toujours naturels, spontanés, éloquents. Elle aime sa mère ; elle la sait malade et chaque fois qu’elle essaie un tout petit peu de faire valoir ce qu’elle pense, elle doit céder.
    Choisie par les studios Nickelodeon, la petite actrice progresse, pleure à volonté sur commande, grimpe peu à peu dans le monde du spectacle mais, comme elle excelle dans les rôles de fillette, le problème de l’adolescence se pose vite. Qu’importe ! La mère prend une nouvelle fois les choses en mains. Elle la force à l’anorexie, à ne pas dépasser les quarante kilos, à masquer ses seins qui poussent, lui rase elle-même les jambes, la palpe dans les endroits les plus intimes pour détecter une hypothétique tumeur, etc…
    Papy repère bien les TOC (troubles obsessionnels compulsifs) mais on ne l’écoute pas et c’est la plongée dans le monde du spectacle qui me captive vite malgré une sensation de dégoût à l’occasion. Castings, managers, réalisateurs, apprenties actrices, poussées par leur mère et ce personnage trouble que l’autrice nomme le Créateur… le tableau est complet.
    Nettie est déchirée entre son désir de devenir actrice pour faire plaisir à sa mère, renflouant ainsi les finances familiales, et ne plus l’être pour profiter de son enfance, de sa jeunesse comme Papy le lui conseille. Elle essaie même d’écrire un scénario, hésite entre jouer ou écrire, livrant alors de belles réflexions, très justes.
    L’histoire de Jennette McCurdy défile dans ce Génial, Ma Mère Est Morte, récit que j’ai trouvé parfois lassant avec ces hauts et ces bas qui ne vont que s’aggravant après la mort de la mère. Jennette profite tout de même au maximum des facilités apportées par sa vie d’actrice, ses fréquentations, ses débuts amoureux aussi qu’elle conte avec beaucoup de franchise, mais rien n’est facile.
    Je trouve vite pénible ses problèmes de nourriture, ses difficiles relations familiales. Comme elle s’est mise à boire, l’alcool cause des dégâts et voilà qu’après l’anorexie, c’est la boulimie qui la dévaste.
    De plus, Jennette McCurdy me fait bien comprendre qu’il est très difficile, voire impossible pour une jeune actrice très populaire de se débarrasser du rôle qui l’a rendue célèbre. Seule, Miranda Cosgrove, actrice aussi, reste sa plus fidèle amie.
    Jusqu’au bout, Génial, Ma Mère Est Morte livre d’excellentes formules, de très précises descriptions qui émaillent la vie de l’autrice, avec des rebondissements et de grosses surprises.
    Malgré le remarquable hommage aux mères que livre Jennette McCordy, dans les dernières pages, c’est le comportement excessif, dictatorial de la sienne qui lui a causé tant de problèmes. La conclusion de son autobiographie, bien traduite par Corinne Daniellot, est éloquente à ce sujet.
    Je remercie Babelio et les éditions JC Lattès qui m’ont poussé à sortir un peu de mes thèmes favoris afin de lire Génial, Ma Mère Est Morte.https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/02/jennette-mccordy-genial-ma-mere-est-morte.html
    Chronique illustrée à retrouver ici :

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