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Futurs, Matisse, Miro, Calder

Couverture du livre « Futurs, Matisse, Miro, Calder » de  aux éditions Reunion Des Musees Nationaux
Résumé:

Au XXe siècle, l'avènement de la science et son emprise dans l'industrie, la technologie, l'architecture, des moyens de transport, a inspiré nombre d'artistes et ouvert leur imaginaire. Par voie d'anticipation et d'évasion les représentations artistiques véhiculent une esthétique visionnaire,... Voir plus

Au XXe siècle, l'avènement de la science et son emprise dans l'industrie, la technologie, l'architecture, des moyens de transport, a inspiré nombre d'artistes et ouvert leur imaginaire. Par voie d'anticipation et d'évasion les représentations artistiques véhiculent une esthétique visionnaire, imaginant ce que pourrait être le futur ou ce qu'aurait pu être le présent.

L'exposition rend compte de l'intérêt des artistes pour les innovations dans les domaines de l'architecture, de la robotique et de l'imagerie spatiale. Elle aborde un cheminement ascensionnel à partir de trois titres fondateurs de la littérature et du cinéma, de la ville utopique dans Metropolis, au monde robotisé de La guerre des mondes, pour s'échapper dans le cosmos de L'odyssée de l'espace.
Les nouvelles villes deviennent le théâtre de scènes futuristes (Giacomo Balla, Dynamisme d'une automobile). Artistes et architectes les transforment en métropoles de gratte-ciel ou inventent des architectures (F. Léger, Echafaudage ; Malevitch, Gota).
Parallèlement, un regard critique prédit les désenchantements de l'entre-deux-guerres (Paul Citroën, Metropolis), ou les représentations anthropomorphes des machineries industrielles (Carl Grossberg, La salle des machines).
Les recherches sur la robotisation réduisent l'homme à l'état de machine (Victor Brauner, Prestige de l'air ; Konrad Klapheck, Le monde du mâle).

L'engouement pour ces récits fantastiques, sur fond de conflits planétaires, s'affirme dans les années 1950 pour prendre la forme d'une métaphore de la guerre froide qui a abondamment influencé les artistes jusqu'à nos jours (Yves Klein, Rocket pneumatique ; Erro Science-fiction scape).
Aussi, la conquête spatiale relève tout autant de l'astronautique que de l'imaginaire (Enrico Prampolini, Scaphandrier des nuages). Ces projections rétablissent dans les années 1960 la confiance dans le progrès et offrent de nouvelles perspectives. Les artistes pop et de la Figuration narrative célèbrent cette extraordinaire médiatisation de la « nouvelle frontière ». (Martial Raysse, Portrait de Gordon Cooper ; Bernard Rancillac, La fiancée de l'espace).

Avec une centaine d'oeuvres, l'exposition retrace à travers les grands mouvements artistiques du XXe s les liens et les influences unissant l'art avec la science, la littérature et le cinéma, entre réalité et fiction.

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