"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au royaume de Sangaré, une société matriarcale subdivisée en plusieurs tribus, aussi appelées « terres » les femmes dirigent la société.
Les hommes sont chargés de réaliser les travaux les plus pénibles et de faire la guerre pour elles, tout en leur obéissant aveuglément. Oko est une jeune fille qui a grandi auprès d'un père aimant et d'une mère souvent absente. À l'âge de 16 ans, son père, ainsi que tous les hommes de son village, ont fait l'objet d'une cueillette afin d'aller mener une guerre de conquête pour la reine. Son père n'en est jamais revenu.
À 22 ans, le jour où elle apprend que Shomari l'Amaranthe, le plus grand envoûteur du monde, recherche un apprenti elle décide de se présenter...
https://bookshowl.blogspot.com/2022/09/fleurs-doko-tome-1-laetitia-danae.html
Savant mélange de fantasy et de légendes et folklore africain, c'est malheureusement la seule originalité de Fleurs d'Oko qui selon moi finit vraiment par s'engluer dans un récit classique d'apprentissage qui a eu énormément de mal à m'intéresser. Attention aux spoils en lisant cette critique si vous n'avez pas encore lu le livre.
Le début est pourtant vraiment haletant. Nous suivons Oko, une jeune fille maltraitée par sa tante, une vieille sorcière jalouse de la relation de sa nièce avec la magie. Et cette magie, la magie des fleurs, c'est elle qui va la sauver, lui permettant de rejoindre Soumaoro, le magicien de la Reine, de la cour d'ivoire, qui recherche quelqu'un capable de lui succéder. Mais après une première épreuve qui lui ouvre les portes de la cour d'ivoire, et après la découverte de cet univers inspiré du folklore africain qui semble pourtant intéressant, nous voila coincé avec Oko à suivre son apprentissage.
J'ai trouvé cela extrêmement frustrant. L'univers qui se dévoile à nous au travers des histoires que raconte Soumaoro à ses élèves, puis avec les prétendants qui viennent parfois de contrés très lointaines, semble pourtant tellement vaste et intéressant. Je ne saurais malheureusement pas vous parler de l'inspiration africaine car ce n'est pas une culture que je connais mais je pense qu'il y a quelques figures assez connues du folklore qui apparaissent et sont utilisées dans le récit. En tout cas nous sommes là à devoir suivre Oko qui, malgré les épreuves, va bien entendu réussir à toutes les surpasser, alors même qu'elle est une femme et part très désavantagée. Les récits du genre sont toujours très limités et prévisibles, et malheureusement Fleurs d'Oko n'a pas su déroger à la règle.
Pire, j'ai trouvé le récit vraiment cliché, avec des enjeux politiques ras les pâquerettes, à savoir qu'Oko va devoir choisir le prétendant parfait pour la princesse. Enjeu qui m'a semblé franchement contradictoire avec la volonté féministe du livre et sa société matriarcale. Le côté jeunesse s'intensifie avec une relation que je n'ai juste pas compris et qui m'a semblé sortie de nulle part entre Oko et un prétendant, relation qui menace forcément de gâcher tout ce qu'Oko a réussit à entreprendre. A cela s'ajoute l'amitié d'Oko et d'un autre aspirant, Soori. Sans avoir lu la suite (que je ne lirais d'ailleurs pas) je pense ne pas me tromper en projetant que les deux vont finir ensemble...
Oui car, contrairement à ce que je pensais, Fleurs d'Oko est une série (c'est si dur de marquer tome 1 sur une couverture sérieusement ?), et une série qui projette d'être sacrément longue... on arrive à la fin du livre et les aspirants magiciens viennent tout juste de passer la première épreuve sur de nombreuses à venir... J'ai vraiment l'impression d'avoir perdu mon temps à suivre cet apprentissage interminable, je m'attendais vraiment à autre chose.
Voici mon 1er avis des 5 finalistes du PLIB 2022.
Je commence avec ce roman, dont je trouve la couverture assez intrigante.
L'auteure nous entraine dans le folklore africain, et cela peut être un peu déroutant mais c'est très instructif, j'admet m'être projeter et avoir voyager par moment sur ces terres riches en légendes anciennes et mythes.
J'ai aimé le personnage principal : OKO. C'est une jeune femme forte qui cherche à quitter sa tante plutôt terrorisante, et qui voit en la magie le moyen d'y arriver. Et elle possède un certain don, car elle maitrise le langage des fleurs (magie plus puissante qu'on ne peut le penser). Elle va donc devenir une des élèves (et oui, il y a plusieurs candidats pour devenir l'aspirant "officiel") de Soumaoro, qui est un puissant sorcier reconnu. Pour cela, elle a réussi une épreuve du maître. Et là, sa vie va basculer. Elle est assez naïve au début, mais elle progresse vite, en étant confronter aux manigances politiques au palais d'Ivoire, au service de la Reine et de sa cours, et aux coups bas de ses adversaires. Elle va apprendre à prendre confiance en elle.
C'est un personne très attachant.
L'auteure a créé un univers très riche et je pense bien documenté, entre magie, concurrence et politique. L'écriture est fluide.
Il y a beaucoup de personnages, ce qui m'a un peu perdu, mais c'est tout à fait normal pour une saga. Ils ont tous une spécificité et sont tous très mystérieux, avec différents styles de magie.
C'est plutôt chouette de voir un roman où les femmes dirigent le monde.
L'intrigue en lien avec de jeunes sorciers qui doivent "combattre" pour devenir "l'élu(e)" est assez connue, mais l'univers qui est créé autour est tellement dépaysant. Mention spéciale pour La Brousse, ce danger qui avance inexorablement. Il manque un peu d'action, mais je pense que le tome 2 sera plus mouvementé.
Même si ce roman est une agréable surprise pour moi, je reste assez partagée sur cette lecture. Je lirai le tome 2 pour vraiment fonder mon avis et découvrir les secrets encore cachés (le rebondissement à la fin tient vraiment en haleine).
J'ai vraiment aimé l'univers magique mais j'ai trouvé quelques longueurs malgré tout.
J'ai trouvé chouette de pouvoir découvrir un univers lié aux cultures africaines dans ce roman. On en voit de plus en plus dans la SFFF francophone, et c'est vraiment bien de pouvoir en lire plus sur ces cultures qu'on voit encore peu dépeintes. Et on retrouve clairement cet aspect ici avec des accessoires, des mythes, ...
J'ai apprécié suivre les personnages, plus particulièrement Oko. Elle veut sortir de sa situation familiale, et est prête à relever tous les défis pour ça, sans pour autant balayer ses convictions et valeurs.
Concernant l'intrigue, elle est agréable à suivre, même si on sent qu'avec un premier tome, on est encore dans une introduction à l'univers qui devrait avoir encore plus à offrir par la suite. Et j'ai aimé les capacités d'Oko avec les fleurs, que je n'avais pas vu jusqu'ici, et qui fonctionne parfaitement avec l'univers du roman.
En bref, une lecture sympathique ! Je ne pense pas que ce roman me marquera (sans trop m'expliquer pourquoi) mais je comprends totalement qu'il trouve son public !
Attention, actuellement le roman aux éditions Snag peut être plus difficile à trouver. L'autrice a récupéré ses droits pour une publication par une autre maison d'édition prévue pour 2023.
Et si la magie n'était pas réservée qu'aux hommes...
Oko est une jeune femme qui va tenter de passer l'épreuve afin de devenir une aspirante du puissant sorcier Soumaoro.
Elle ne le fais pour lui succéder mais pour échapper à son destin funeste auprès de sa tante aigrie Mama Zayenda, qui est aussi une sorcière.
Lorsque le destin fait en sorte qu'elle soit sélectionnée, Oko ne voit que son but et rien d'autre. Elle est loin de s'imaginer ce qui va l'attendre arrivée au palais d'Ivoire.
En effet ce n'est pas une, pas deux, mais bel et vingt aspirants qui ont été choisis pour succéder au sorcier.
S'en suis une compétition où forcément la jalousie et les coups bas sont de mises, mais Oko sait qu'elle peut compter sur sa magie des fleurs. Mais à qui peut elle faire confiance, vers qui se tourner pour obtenir ce qui lui faut afin d'accéder à l'étape suivante....
Ce roman est très intéressant et surtout rafraîchissant de par son côté exotique de l'univers. En effet, il s'agit du folklore africain et il est rare d'en trouver malgré l'émergence de celui-ci ces dernières années.
Je découvre avec ce roman la plume de Laëtitia Danaé et je peux tout de suite dire que celle ci m'a complètement envoûtée de par la magie qui découle de ses mots. On sens la poésie à chaque début de chapitre et cela nous laisse un petit goût de mystère qui fait qu'n veut en savoir plus.
Les personnages sont tous mystérieux, qu'ils ont une part d'Ombre en eux qu'on ne découvre pas dans ce roman mais que l'on sens
car elle reste en suspens. Ils ont tous un trait de caractère propre à leur tribu, cela montre que l'univers qu'elle nous propose est vaste et qu'il n'est pas encore totalement dévoilé.
J'ai beaucoup aimé Oko, qui est une jeune femme franche, courageuse, mais aussi qui est avide d'apprendre ce que Soumaoro à leur donner. Elle est très observatrice aussi, ce qui est très rare dans les romans de Fantasy. J'ai été touchée par sa relation avec son ami Soori et j'espère que celle-ci restera intacte au terme de la saga.
Je ne m'attendais pas à ce système de magie qui, clairement est inhabituelle. En effet, les différents types de magie sont classées par couleur et chaque couleur à sa spécificité.
Ici il n'est pas question d'action et de rebondissements, ne vous attendez pas à un roman explosif. Nous sommes plus dans un tome introductif, où nous apprenons la magie en même temps que nos aspirants. Mais bel et bien, de mensonge, de trahisons, d'amitiés mise à mal à cause de la rivalité, de politique mais aussi d'intrigue de cour de par la recherche d'un potentiel futur mari.
À travers ce roman, on sens que l'auteure veut faire passer le message que tout n'est pas réservé aux hommes et que les femmes ont tout autant le droit de faire, de ressentir les choses. Elle nous mets sur le même pied d'égalité.
J'aurai aimé en apprendre plus sur la Brousse qui fonce sur nos protagonistes car nous sentons que le mal plane au dessus de leurs têtes mais on ne sais pas quand ni comment il va tomber. Pourquoi elle est là, en quoi va t'elle être un élément clé de cette saga.
La révélation de fin m'a clairement plu, m'a laissée un goût d'inachevé et de ce fait j'ai envie de découvrir la suite et je le ferai avec grand plaisir.
En bref, un premier tome introductif qui nous permets une immersion rapide dans l'univers magique proposé.
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du tome un de Fleurs d'Oko par Laëtitia Danaé. Je remercie infiniment les éditions Snag Fiction pour ce merveilleux envoi !
Il s'agissait là du tout premier titre que je découvrais de l'autrice et je ne l'ai assurément pas regretté ! Ce qui m'a attirée d'emblée avec ce début de saga, c'est le fait que Laëtitia Danaé ait décidé de baser son histoire et son univers de fantasy sur le folklore et les légendes africaines. J'ai trouvé que cela apportait un vent de changement bien nécessaire et j'étais plus que ravie d'en apprendre plus sur cette culture que je connais au fond bien peu, à tort.
Dès les premières pages, j'ai été happée par la fluidité de la plume et par son habileté sans pareil à nous emmener exactement là où elle le souhaitait. Laëtitia Danaé a su créer un monde empreint de magie et de danger par lequel on ne peut être qu'intensément fasciné. J'ai absolument tout aimé avec ce roman, du début à la fin. Son aura de mystère m'a indéniablement charmée et menée par le bout du nez, son système de magie m'a captivée et m'a donné à moi aussi l'envie irrépressible d'être une aspirante du grand Soumaoro, à mes risques et périls, le côté compétition et complots à la cour m'a rendue d'autant plus accro et incapable à reposer le livre avant qu'il ne soit terminé... En clair, chaque élément de ce récit haletant et en tout point ensorcelant aura su trouver grâce à mes yeux (histoire d'ajouter un peu de royauté à mon vocabulaire). S'ajoute à cela que l'univers imaginé par l'autrice sait faire appel à nos cinq sens, rayonnant de couleurs, de senteurs et autres sensations, me donnant ainsi l'impression d'avoir un film épique se déroulant sous mes yeux tout le temps de la lecture. Immersion garantie, donc.
Je ne vous parle même pas des personnages qui sont tous extrêmement intéressants à suivre. Mention spéciale à notre fabuleuse héroïne Oko, dont le lien avec la nature et plus spécialement les plantes m'a purement et simplement chamboulée et dont la force de caractère ne m'a également pas laissée de marbre. Oko en a vu des vertes et des pas mûres depuis toute petite et pourtant, elle s'accroche à son rêve avec toutes les ressources qui lui restent. Elle ne lâche rien, elle est prête à tout pour obtenir sa liberté et son indépendance tout en sachant se remettre en question lors qu'elle a des choix particulièrement difficiles à prendre. Elle ne désire rien de plus que de succéder à Soumaoro mais elle reste humaine, vulnérable, faisant parfois des erreurs de jugement et sachant se montrer compatissante, même face à un rival. Surtout, elle n'oublie pas d'écouter sa conscience et c'est pour toutes ces très bonnes raisons que je l'admire tant. La concernant, je regrette simplement la connexion un peu trop rapide qui se crée entre elle et un autre personnage ; c'est la seule chose que j'ai trouvé un peu trop facile et convenue dans l'histoire et je le pardonne donc aisément.
En conclusion, je ne peux vous encourager à découvrir Fleurs d'Oko séance tenante ! C'est sans conteste de la fantasy YA de très grande qualité. Tout a été admirablement bien pensé, notamment la fin qui est d'une cruauté sans nom pour la pauvre lectrice frustrée que je suis. Vivement la suite !
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