"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Notre civilisation, en cette fin de siècle, menace de s'enfoncer dans une apocalypse molle, en soldant les derniers restes de ses valeurs. La "ferraille", ici, c'est Excalibur, l'épée de légende brandie par Attila le Hun, puis par le roi Arthur. Disparue avec la mort d'Arthur, elle ressuscite par miracle lors de la Deuxième Guerre mondiale, prise par les Allemands aux bénédictins du mont Cassin puis raflée en Allemagne par les Russes. Elle serait encore au musée de l'Ermitage sans l'intervention des héros de Burgess : deux frères en qui se sont réconciliés Arthur le Celte d'Occident et Attila le Hun d'Orient, par le croisement d'un père gallois et d'une mère russe. Daniel, le cadet, porte le signe du Christ par sa passion pour la pêche et le poisson, et la simplicité d'esprit des prophètes ou d'un Parsifal. L'aîné, Réginald, a l'âme royale comme son nom et conjugue folie celte et folie slave. Il décide de relever le glaive d'Arthur contre la barbarie réincarnée dans Staline et Churchill, le second ayant fermé les yeux sur les crimes du premier qui ont coûté la vie à la seule femme que Réginald ait aimée. Il organise le rapt d'Excalibur à l'Ermitage et, détenteur de l'épée légendaire, devient le point de mire des indépendantistes gallois. Tout le siècle y passe, du naufrage du {Titanic}, symbole orgueilleux du Progrès, au carnage de deux guerres, à la sottise aveugle des idéologies, aux résurgences nationalistes et racistes, au terrorisme...
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