Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
La force de fascination qu'exerce le laid a été jusqu'ici passée sous silence : c'est toujours du beau ou du sublime qu'il est question ! pour murielle gagnebin, le laid n'est ni l'horreur, ni la douleur ou encore l'abject.
L'auteur propose une définition en analysant conjointement l'oeuvre de goya et celle de platon, l'esthétique et la philosophie donc, puis elle confronte ses résultats à l'histoire reconstituée du concept de laideur qui, la plupart du temps, apparaît comme le simple négatif du beau. version bien minimaliste pour une réalité si inquiétante !
Une fois son interprétation toisée à l'histoire des idées, murielle gagnebin la vérifie en interrogeant l'art du xxe siècle, étonnamment riche en difformités et en hideurs.
L'expressionnisme, la peinture informelle, le body-art, l'art abstrait comme les nombreuses figures du monstrueux sont, tour à tour, envisagés et traqués dans leurs a priori les plus solidement établis.
Enfin, en une postface à l'édition de 1978, l'auteur donne un tour délibérément plus psychanalytique que philosophique à sa réflexion. au nombre de sept, les propriétés du laid surgissent, expliquant, à la fois, sa force de captation et sa fonction profondément régressive.
Celle-ci permet à l'homme d'échapper au destin de la sublimation, pour accéder au plus trouble de l'humain.
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